Pour des problèmes de gouvernance, expliquent ses opposants : « Elle a un comportement excessif. On n’en peut plus. Il n’y a pas de transparence ni de travail d’équipe possibles avec elle. Des élus pleurent en réunion car ils sont maltraités. Des personnels de la mairie se plaignent aussi d’elle », précise l’adjoint Jean-Michel Pereira. Le mot « harcèlement » sur des personnels est même lâché. « On a essayé de renouer le dialogue. Impossible. Ses propos lors de ses vœux ont été très mal ressentis », ajoute l’adjoint Laurent Richard.
Côté opposition, les critiques sont aussi sévères : « L’ambiance est délétère. Un syndicat a déjà alerté sur les cas de souffrance au travail en mairie. La maire gère la commune au doigt mouillé », signale Christophe Lugnot, traité de « culbuto » par Valérie Guillermic, qui, ajoute un opposant, « a un caractère de cochon ».
Celle-ci, très embarrassée, se défendait, hier : « Quand on s’engage, on va jusqu’au bout. J’ai des élus fermés à toute discussion. Quand un chef d’orchestre ne peut plus compter sur ses musiciens, c’est compliqué. Je suis beaucoup attaquée, mais je n’aime pas les combats de coqs, ni les blabla. Oui, je suis brut de pomme, mais mon bilan est très bon ».
Sur les 23 élus de sa majorité, 17 ou 18 s’opposeraient à elle, dont ses adjoints Laurent Richard (ndlr : le 1er adjoint) et Jean-Michel Pereira, pour ne citer qu’eux. Plusieurs élus ont déjà claqué la porte ces trois dernières années.
Composé en théorie de 29 membres, le conseil municipal ne pointe qu'à 28 élus aujourd'hui (23 majorité/ 5 opposition) car la liste majoritaire est déjà épuisée.
https://www.lanouvellerepublique.fr/act ... missionner
https://www.lanouvellerepublique.fr/act ... -demission
*En 2014, elle avait nettement battu le maire sortant dont elle était pourtant l'une des adjointes.