Eco92 a écrit:Delphine Batho candidate, en étant de fait la seule femme (elle dit refuser cet argument) mais aussi en incarnant une certaine loyauté tout en s'étant opposé sur des sujets forts au quinquennat précédent (pas les motions de censures mais sa démission sur la baisse des budgets de l'environnement, opposition fermes à la déchéance, etc.). Elle entre en jeu cependant très solitaire et avec des termes très violents qui mettent d'accord de Maurel à Temal : "Je me présente sans les parrains, sans les barons, sans les fausses cartes, en dehors de tout courant. Que les choses soient claires, j'irai jusqu'au bout". Elle dénonce aussi "une petite mafia politique avec ses parrains, ses lieutenants, ses exécutants" et se présente contre "les liquidateurs d'espérance, le verrouillage de l'appareil". Pas sur que ce soit le bon chemin pour avoir les 16 signatures de conseillers nationaux nécessaires.
http://www.lejdd.fr/politique/congres-du-ps-delphine-batho-candidate-contre-une-petite-mafia-politique-3546284
27 janvier.
Les prétendants au poste de premier secrétaire doivent déposer leur « texte d’orientation » lors d’un conseil national (CN) – sorte de « parlement » du parti. Ces motions, présentées avec une liste de signataires, doivent détailler la ligne et le projet politique porté par chaque candidat.
Ces textes vont connaître en 2018 une petite réforme, pour gagner en lisibilité. Jusque-là sans contraintes, ils sont désormais réduits à 50 000 signes – soit une bonne dizaine de pages – et doivent être organisés autour de cinq thématiques prédéfinies. Ils doivent aussi à présent être signés par au moins 5 % de membres du CN, soit seize personnes – façon de se prémunir contre les candidatures farfelues. Ces modifications doivent être validées, parmi d’autres, par les militants lors d’un vote qui a lieu le 18 janvier.
15 mars.
Les textes d’orientation sont soumis au vote des militants. Les statuts du parti prévoient qu’une journée de débat est organisée dans chaque fédération avant cette date. Ce vote est important, puisqu’il détermine la composition de la future direction : chaque motion sera représentée dans les instances du parti proportionnellement au score obtenu ce jour-là . La base électorale est légèrement élargie pour ce scrutin : les militants inscrits avant le 31 décembre 2017 pourront voter (jusqu’ici la durée minimale d’adhésion était de six mois). Surtout, les anciens adhérents qui ont quitté le PS à partir de 2015 pourront participer en ne réglant que la cotisation pour 2018 et non les années précédentes non payées.
ploumploum a écrit:Pas de surprises de de dernière minute : ni Julien Dray et ni Delphine Batho sont candidats. Cette dernière a bien déposé un "texte d'orientation" mais le conseil national l'a refusé faute de parrainages.
Sont donc candidats :
- Emmanuel Maurel, 44 ans, ancien élu régional d'Ile-de-France. Eurodéputé depuis 2014. Déjà candidat lors du Congrès de 2012. (défaite face à Harlem Désir). Il a obtenu 32 parrainages du Conseil national.
- Olivier Faure, 49 ans, député de Seine-et-Marne depuis 2012, président du groupe PS-NG depuis décembre 2016. Il a obtenu 21 parrainages.
- Luc Carvounas, 46 ans, ancien maire d'Alfortville (2012-2017), ancien sénateur du Val-de-Marne (2011-juillet 2017), député du Val-de-Marne depuis juin 2017. Il a obtenu 21 parrainages.
- Stéphane Le Foll, 57 ans, député depuis 2012, ancien ministre (2012-2017). Il a recueilli 16 parrainages.
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html
cevenol30 a écrit:Maurel est le seul représentant de l'aile gauche, des ailes gauches faudrait-il dire (il vient du poperenisme mais rallie au-delà ) et récupère assez logiquement tous les parrainages possibles de ce côté. Il faudrait voir de quelle(s) motion(s) du congrès précédent sont issus ses parrains pour y détecter des surprises mais par exemple il est numériquement clair que les hamonistes restés au Conseil National du PS l'ont soutenu. C'est toutefois le signe qu'il y a encore une aile gauche qui s'accroche au PS: difficile d'imaginer l'éjection pure et simple du camp qui recueille le plus de parrainages, même si ce record relatif est aussi dû à la division des autres.
Relique a écrit:cevenol30 a écrit:Maurel est le seul représentant de l'aile gauche, des ailes gauches faudrait-il dire (il vient du poperenisme mais rallie au-delà ) et récupère assez logiquement tous les parrainages possibles de ce côté. Il faudrait voir de quelle(s) motion(s) du congrès précédent sont issus ses parrains pour y détecter des surprises mais par exemple il est numériquement clair que les hamonistes restés au Conseil National du PS l'ont soutenu. C'est toutefois le signe qu'il y a encore une aile gauche qui s'accroche au PS: difficile d'imaginer l'éjection pure et simple du camp qui recueille le plus de parrainages, même si ce record relatif est aussi dû à la division des autres.
Je ne sais pas s'il est conseiller national, mais Gaëtan Gorce, ancien sénateur, député, (ancien?) très proche de Ségolène Royal a annoncé son soutien à Maurel. Il se dit lui-même non issu de l'aile gauche, mais attentif au quinquennat passé et à ceux qui ont mené le PS là où il est, dans un message sur les réseaux sociaux.
Apparemment (je ne l'ai découvert qu'à l'instant) il avait soutenu Montebourg à la primaire, ce qui pose les "germes" de ce ralliement, Maurel étant plus proche des idées de Montebourg que de Hamon, par exemple.
Alors qu'il était sénateur, il s'était présenté à l'élection législative de juin 2017 dans la Nièvre, et n'avait fini que troisième. Il s'était retiré de la vie élective à ce moment là .
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