de SALVAT » Lun 6 Nov 2017 18:45
Je ne sais pas si Joseph PUIG était "fréchiste" : il était plutôt l'adversaire de l'UMP qui s'est illustrée, à travers quelques-uns de ses éminents représentants locaux, dans des "affaires" pas très reluisantes.
Centriste, il se distinguait également de l'UDI dominée par le camp Alduy, allié très étroit de l'UMP : le "système" alduyste, instauré par Paul sur Perpignan, n'était pas blanc comme neige.
Je ne pense pas que nous ayions à distribuer des brevets d'honnêteté mais nous pouvons dire que Joseph PUIG ne relevait pas de cette pratique politique douteuse caractérisant ce secteur géographique.
Ce positionnement valut notoriété à Joseph PUIG, alors maire d'une commune de taille très moyenne (3600 habitants) lors d'une cantonale partielle provoquée, en juin 2010, par l'accession à l'Assemblée Nationale de Joseph SIRE en remplacement d'Arlette FRANCO députée UMP décédée et au cumul que ce nouveau mandat entraînait.
La droite a éclaté et ce canton très à droite est passé alors aux mains d'Alain GOT "apolitique de gauche" (premier adjoint de Joseph SIRE !) devançant de 89 voix (3281/3192 voix)Joseph PUIG MODEM appuyé par un PS qui manquait singulièrement de candidat pouvant réaliser un score convenable.
L'année suivante (2011), la droite étant à nouveau divisée, ne se retrouve toujours pas derrière Alain GOT (non investi par l'UMP) et subit, de surcroît, la concurrence du FN....Joseph PUIG soutenu, une nouvelle fois, par le PS qui n'a rien à perdre, l'emporte sur le sortant....
Il confirmera, en 2015, dans le canton élargi de "la côte salanquaise", sa suprématie (35,29%) sur un Alain GOT (30,40%) devenu enfin le candidat d'une droite unie mais arrivé en 3ème position derrière un candidat FN qui faillit créer la surprise (34,31%).
Le MODEM perd, dans ce département, un représentant emblématique qui a abouti sur le plan électoral pour n'avoir rien cédé de son éthique aux sirènes d'une union avec une UDI et une UMP locales pas très claires.
Demeuré fidèle à son parti, il ne s'est pas davantage compromis avec le PS.
Bertrand SALVAT