Élections législatives de 2017 - Orne

[pmf]

Pour être précis, la candidature de Joaquim Pueyo ne peut être pleinement calquée sur la situation qui a été faite à Manuel Valls par la Commission d'investiture de En Marche dans la mesure où Joaquim Pueyo n'est candidat qu'à un second mandat et d'autre part n'a pas déposé à ce jour de demande d'investiture près de En Marche.
Quant à Isabelle Boscher, il convient de rappeler qu'en sa qualité de candidate suppléante en 2012 d'Yvetot Goasdoué elle a été alors exclue du Parti Socialiste avant d'être réintégrée par une décision nationale en même temps que d'autres exclus pour s'être présentés face à des candidats estampillés EELV aux législatives de 2012.

[BernardD]

Je termine la Normandie avec l' Orne.

Rappel: l'étude, plus normative que prédictive, cherche à situer la composition de l'assemblée pour un score national de 28 % pour LREM.



61-1- Alençon

Joachim Pueyo n'a pu obtenir l'investiture de LREM; pour autant, il est protégé par l'absence de candidat du mouvement;favorable au PS (sous-catégorie "protégés ou épargnés par LREM ").

61-2-Mortagne-au-Perche

Dans cette circonscription très à droite, Véronique Louwagie ( 60 % en 2012) sera réélue dans un fauteuil.

61- 3 - Argentan

Quasi remake du match de 2012 entre Jérôme Nury (UMP) et Yves Goasdoué (DVG) remporté alors sur le fil (50.99 %) par Yves Gasdoue; mais le député vallsiste qui a été investi par LREM. passe le flambeau à sa suppléante, Isabelle Boscher; duel serré avec prime à LREM: 80-20.


Au total:
Droite: 1.2
LREM: 0.8
PS: 1


Je remercie d'avance les régionaux de corriger d'éventuelles erreurs manifestes et de leurs observations.

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[ploumploum]

Bilan

La droite s'en sort assez bien avec 2 sièges : elle reprend la 3ème circonscription perdue en 2012.


1ère :
PS : 30,31
DVD : 20,97
LR : 16,29
FN : 12,52
FI : 8,32

Protégé par REM, Joaquim Pueyo est arrivé en tête nettement en tête et il a affronté au second tour la dissidente LR Christine ROIMIER, vice-présidente du Conseil départemental et ancienne maire d'Alençon. Il l'emporte mais sans obtenir un score énorme : 52,50 %


2ème :
REM : 30,99
LR (Louwagie, sortante) : 30,91
FN : 16,44
FI : 8,63

Devancée de justesse au 1er tour par la candidate REM, la députée sortante LR Véronique LOUWAGIE l'emporte assez nettement au second tour : 54,73 % et 2800 voix d'avance.


3ème :
REM : 34,64
LR : 33,47
FN : 13,39
FI : 9,01

Partie chez REM, Isabelle Boscher (suppléante d'Yves Goasdoué) a été nettement battue au second tour par le vice-président du Conseil départemental Jérôme Nury : 43,92 contre 56,08 (3900 voix d'écart)

[Lornais]

Bilan

La droite s'en sort assez bien avec 2 sièges : elle reprend la 3ème circonscription perdue en 2012.


1ère :
PS : 30,31
DVD : 20,97
LR : 16,29
FN : 12,52
FI : 8,32

Protégé par REM, Joaquim Pueyo est arrivé en tête nettement en tête et il a affronté au second tour la dissidente LR Christine ROIMIER, vice-présidente du Conseil départemental et ancienne maire d'Alençon. Il l'emporte mais sans obtenir un score énorme : 52,50 %


2ème :
REM : 30,99
LR (Louwagie, sortante) : 30,91
FN : 16,44
FI : 8,63

Devancée de justesse au 1er tour par la candidate REM, la députée sortante LR Véronique LOUWAGIE l'emporte assez nettement au second tour : 54,73 % et 2800 voix d'avance.


3ème :
REM : 34,64
LR : 33,47
FN : 13,39
FI : 9,01

Partie chez REM, Isabelle Boscher (suppléante d'Yves Goasdoué) a été nettement battue au second tour par le vice-président du Conseil départemental Jérôme Nury : 43,92 contre 56,08 (3900 voix d'écart)

Joaquim Pueyo n'était pas forcément "protégé". Il n'a pas cherché à obtenir l'investiture en Marche, comparé à la candidate dissidente. Il y avait en réalité deux candidats macro-compatible. Joaquim Pueyo siégera cependant bien dans le groupe socialiste, il ne votera pas contre la confiance au gouvernement. Ce sera soit pour soit l'abstention.

À noter son score de 61.5% sur sa ville d'Alençon, contre sa rivale des municipales où il avait pourtant failli perdre, gagnant de seulement 50.5% des voix. Il reste largement majoritaire sur la communauté urbaine.

Alençon est à titre d'information, la dernière ville de province visitée par François Hollande en qualité de président.

Pour finir sur la circonscription 3, j'ai toujours entendu dire que la gauche pouvait ne gagner que si le candidat était issu de Flers, Argentan votant de toute façon à gauche. C'est encore prouvé aujourd'hui, Flers à gauche depuis 1989, voit arrivé en tête le candidat de la droite. Un coup dur pour le député sortant, maire de la ville depuis 2008.

[pmf]

La seule possibilité de l'emporter face à Jérôme Nury résidait dans une candidature de Yves Goasdoué et vous le savez puisque vous le dites à mots couverts.
Yves Goasdoué a effectué un autre choix qui mérite d'être respecté.
Un de mes correspondants locaux me disait récemment que des électeurs hamonistes ont voté Nury pour punir Isabelle Boscher de sa défection de l'investiture socialiste et il ajoutait ce sont des electeurs d'Argentan en insistant par ailleurs sur le travail de terrain de Nury qui a fini par être payant.

[stephed]

La seule possibilité de l'emporter face à Jérôme Nury résidait dans une candidature de Yves Goasdoué et vous le savez puisque vous le dites à mots couverts.
Yves Goasdoué a effectué un autre choix qui mérite d'être respecté.
Un de mes correspondants locaux me disait récemment que des électeurs hamonistes ont voté Nury pour punir Isabelle Boscher de sa défection de l'investiture socialiste et il ajoutait ce sont des electeurs d'Argentan en insistant par ailleurs sur le travail de terrain de Nury qui a fini par être payant.

Localement la candidate LREM avait un déficit de notoriété sur la partie rurale mais aussi sur Flers. Par delà des mauvais reports de voix de ses anciens alliés du PS qu'il y a pu avoir, je pense que la candidate a souffert au 2ème tour du "tout sauf pas d'opposition" que l'on a pu observer ailleurs pour les candidats LREM qui n'affrontait pas le FN ou qui n'avait pas tué le match dés le 1er tour.

Ce phénomène a pu être renforcé là ou le candidat de 2ème tour en face était implanté localement ce qui était le cas avec Jérôme Nury (LR). Une implantation dans les cantons ruraux qui n'est peut-être pas complétement étrangère non plus au retrait d'Yves Goasdoue par delà les questions légitimes de cumul des mandats.

[pmf]

Je partage une bonne partie de vos observations à l'exception du souhait d'un besoin d'opposition car dans l'Orne les électeurs sont surtout très sensibles à élire un candidat qui leur ressemblera et qui devra correspondre à la circonscription dans laquelle l'esprit catholique démocrate-chrétien reste très ancré et l'élection en 1988 de Michel Lambert en avait été le produit.

Je vous conseille de vous reporter au blog de Laurent Beauvais lequel explique bien les raisons de l'échec de Isabelle Boscher et il est un connaisseur extrême de la circonscription en bon Argentanais qu'il est et en passé Président de la Région Basse Normandie qu'il, fut, de plus très apprécié dans l'Orne et dans ses cantons ruraux.Il n'est pas mon correspondant local et ai lu son blog ce jour par hasard en effectuant une recherche sur feu Pierre Lelandais qui fut Conseiller général de Exmes et était un camarade de classe de Collège de Laurent Beauvais avec une photo des deux amis de leur temps de jeunesse qui m'a ravi.