La fortersse PS neversoise est tombée en 2014 suite à un accord de 2nd tour entre Denis Thuriot (DVG ex-PS)), Philippe Cordier (UMP devenue...LR)) et Guillaume Maillard (UDI).
Ces derniers, déjà énervés par l'engagement du maire pour son engagement, conforme à son parcours, en faveur d'E. MACRON, avec annonce du meeting dudit sur la page facebook de la municipalité, se sont heurtés à des projets du maire qui en ont rajouté :
--La volonté de démettre Guillaume Maillard de son poste d'adjoint, puisque candidat anoncé aux législatives - une règle fixée récemment par le maire....Devant le fronde qui s'annonce, le maire modifie le processus : il y aura démission si l'intéressé est élu député....G. Maillard est d'accord ...ouf !
« La règle a-t-elle été amendée car Amandine Boujlilat, une autre adjointe non encore candidate déclarée aux législatives mais déjà référente départementale du mouvement d’Emannuel Marcon," En marche".? ceci explique, sans doute, cela .
--mais voilà une autre règle prévoyant qu'à mi-mandat les adjoints choisis, parce qu'ayant exercé des responsabilités auparavant, laissent leur place au bout de trois ans à d'autres qu'ils auront formés et encadrés : deux adjoints sont concernés : Jean-Pierre Manse a carrément choisi de démissionner de ses fonctions d'adjoint et d’élu (remplacé par Gilles Voisin, le suivant sur la liste majoritaire) et
Yolande Frémont qui refuse « Denis Thuriot arrange les choses à sa sauce. J’avais un accord avec lui qui stipulait que je devais quitter mon poste d’adjointe à la fin 2017. Je dénonce la façon dont ça se passe. Un maire ne doit pas parler à ses adjoints comme à des larbins. Il m’a demandé de quitter mon poste mais je ne le ferai pas. On ne démet pas un adjoint juste comme ça, par le fait du prince, parce que l’on a envie que ça tourne, que d’autres aient la place. Ce n’est pas comme ça que ça se passe. »
Démise à la majorité, elle a conservé son siège de conseillère et a refusé toute délégation , dénonçant, au passage « l’autoritarisme du maire » et « la désorganisation totale à la mairie ».
Deux adjoints à remplacer… trois nouveaux adjoints sont élus ....pas de quoi l'apaiser !!
Armistice ? ou Paix armée ?
Le soutien à Emmanuel Macron de Denis Thuriot agace ses partenaires de droite.
Philippe Cordier (LR) joue l’apaisement. « Nous nous sommes expliqués. Le maire m’a certifié que son engagement derrière Emmanuel Macron était purement personnel ». Guillaume Maillard (UDI) est plus dubitatif. « Lorsque nous avons scellé cette coalition entre les deux tours, c’était pour se retrouver autour d’un projet apolitique au service de la ville de Nevers. Aujourd’hui, la “macronisation” de l’équipe municipale m’interpelle. Il y a le maire mais aussi tout son entourage proche. Je suis engagé derrière un autre candidat (François Fillon, Ndlr) et je me pose des questions. »
Cependant« Nous n’oublions pas que sans Denis Thuriot, Guillaume Maillard et moi ne serions pas adjoints. Il ne doit pas oublier que sans nous, il ne serait pas maire ».
Oui...mais...il y a Yolande
On peut imaginer qu'elle ne va pas rester inactive et ne manquera pas une occasion de mettre en cause la municipalité ; elle
cherchera à coaliser autour d'elle. On devrait reparler d'elle.
Une chance pour la municipalité : l'état actuel du PS et de son groupe minoritaire.
Le journaliste dont j'ai repris des citations, J-T JOLY, va avoir de la matière pour sa chronique neversoise dans le jdc !
Oui, la Loire n'est pas un long fleuve tranquille et, à son image, le climat de la municipalité de la ville baignée par ses eaux entre dans un cycle de turbulences....n'est-ce-pas, ami pmf, toi qui as dû fouler les rues de cette ville de pèlerinage (Bernadette ? François ? Pierre ?)
Bertrand SALVAT