de pmf » Ven 20 Jan 2017 14:56
Comme je l'ai écrit, je m'étais rallié au seuil de 2 000 habitants que Louis Mexandeau avait popularisé dans une proposition de loi.
Si je me souviens bien, Jean-Pierre Chevenement prônait a l'origine, et moi avec lui, un seuil à 2 500 habitants car dans les communes de 2 501 à 3 500 le scrutin avec panachage ne permettait pas en général à l'opposition d'obtenir un seul siège sur les 23 du Conseil.
Lorqu'est intervenue la discussion sur la réforme du mode de scrutin municipal en deçà de 3 500 habitants, j'ai d'abord cru que le seul de 2 000 habitants finirai par être retenu et ce au nom d'une forme de rationalisme.
Puis est apparue l'idée saugrenue de seuil à 500 et là objectivement cela m'est apparu comme hors sol par méconnassance de ce qu'est la réalité d'une commune de 650 habitants.
Comme toi, Bertrand, j'ai espèré que le bon sens, notamment très présent au Senat, nous éviterai les 500 pour en arriver aux 1 500 et finalement ce sont les 1 000 qui sont sortis du chapeau et regardons bien les scrutins partiels récents avec éclatements de majorités les communes de 1 001 à 1500 habitants sont bien représentées dans ce panel.
Je persiste à dire que le seuil de 1 500, voire de 2 000 ou peut être de 1 750, soit la moitié de l'ancien 3 500, eut été plus pertinent que celui de 1 000 et nous devrions interroger des élu de la strate 1 001 à 1 500 ou 2 000 pour connaître leur opinion sur le scrutin de liste désormais appliqué dans leur commune et ce qu'il apporte même si l'existence d'une possible opposition constitue en principe une avancée démocratique.