La vie politique québécoise

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Comme je le disais dans le post ci-dessus, la CAQ vise très fort Saint-Jérôme, Legault l'a confirmé et y jouera sans doutez gros (son retour dans le jeu, car il était très occulté depuis que PKP était là).

Sinon sur la course au PQ, tout bouge vite mais ça se clarifier. Voici le point, avec les potentiels appuis au caucus et qui ils avaient soutenus aupparavant (il y a 29 députés du PQ à l'AN).

Sont candidats :
- Véronique Hivon, seule déclarée à ce jour. Elle a déjà le soutien de 4 autres députés : Carole Poirier (PKP), Sylvain Pagé (non-positionné car président du caucus), André Villeneuve (Drainville) et Claude Cousineau (PKP). Il est amusant de voir que pour le moment, aucun des députés la soutenu ne soutenait Cloutier (qu'elle soutenait).
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201605/10/01-4980066-hivon-priee-de-clarifier-sa-position-referendaire.php

Candidat en cours de réflexion :
- Alexandre Cloutier, qui devrait se déclarer vendredi, était le deuxième homme de la campagne de 2015 (29%), il est actuellement en tête des sondages mais les sondages indiquait des candidats finalement retirés (Drainville et Aussant)
- Martine Ouellet, qui devrait sans doute se déclarer aussi et met en avant son profil économique. Elle présentait justement ce lundi un grand plan économique pour le Québec (prévu depuis des mois et sans rapport avec la course). Elle avait obtenu 13,2 %
en 2015, sans le soutien d'autres députés qu'elle.
- Jean-François Lisée, il avait largement mené campagne mais s'était désisté en tirant la conclusion que le PQ voulait "vivre son moment PKP" et renoncé à lutter dans le vent. Il n'avait alors aucun soutien dans le caucus. Je l'aime beaucoup comme brasseur d'idée mais il peine à convaincre, et énerve pas mal (il a pourtant du fond, au moins). Il a posté un message indiquant sa réflexion et sondant ceux qui le suivent en ligne pour qu'ils luié crivent et qu'il en tire les conclusions.

Ont déclinés :
- Jean-Martin Aussant, ex-député et ex-chef d'Option Nationale, a exclu tout retour rapide en politique.
- Bernard Drainville, qui a hésité et a préféré se centrer sur le poste de leader parlementaire, après s'être cassé les dents sur sa candidature l'an dernier malgré un bon soutien dans le caucus (2e en terme de soutien après PKP avec 7 députés).
- Nicolas Marceau, soutenu par Alain Therrien (soutien de PKP) a finalement renoncé [url]http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201605/11/01-4980359-marceau-ne-sera-pas-candidat-a-la-direction-du-parti-quebecois.php
[/url].

D'autres noms plus folkloriques ont été évoqué et balayés de suite.

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Depuis lundi le député Mathieu Traversy (Terrebonne - PKP) a rejoins Véronique Hivon, qui obtient donc le soutient de 5 députés, plus elle.

Alexandre Cloutier, lui, s'est officiellement lancé dans la course. Parmi les surprise le fait que l'ex-député Stéphane Bédard, chef intérimaire du PQ entre Marois et PKP, soit plus longtemps que le dernier chef du parti (qui est resté un tout petit peu moins d'un an). Très populaire député, Bédard avait quitté son poste en octobre après avoir été rétrogradé dans la hiérarchie parlementaire.

Cloutier obtient le soutien de huit autres députés : Dave Turcotte (Saint-Jean, PKP), Martin Ouellet (René-Lévesque - no,-élu en 2014), Agnès Maltais (Taschereau - pas de position en 2015), François Gendron (Abitibi-Ouest - Cloutier), Sylvain Rochon (Richelieu -PKP), Sylvain Roy (Bonaventure - PKP), Dave Turcotte (Saint-Jean - PKP) et Guy Leclair (Beauharnois - PKP).

François Gendron, doyen des députés (il est élu depuis 1976) et passé par quasi tous les postes hormis premier ministre, le soutenait déjà en 2014. Agnès Maltais n'avait pas pris position car elle était membre de la direction du caucus, elle a démissionné spécifiquement pour pouvoir prendre position ! Harold Lebel, soutien de PKP en 2014 devenu leader parlementaire, a également quitté son poste pour soutenir Cloutier. On note que la plupart de ses soutiens soutenaient le gagnant de 2015, faisant de Cloutier le challenger le nouveau candidat de l’establishment. Bon après en 2015 PKP avait quasi trusté tous les députés, seul Cloutier avait obtenu 3 autres soutiens : l'un le soutient toujours, une autre se présente, le troisième est désormais interdit de positionnement.

En effet une règle interne au parti impose la neutralité non seulement au chef intérimaire, mais aussi à quatre autres députés ayant des fonctions dans le caucus (Sylvain Gaudreault, chef intérimaire, Bernard Drainville, leader parlementaire de l'opposition officielle, Stéphane Bergeron, whip en chef de l'opposition officielle, Gaétan Lelièvre, leader parlementaire adjointe de l'opposition officielle et Lorraine Richard, présidente du caucus de l'opposition officielle). Cela porte donc le nombre de candidat pouvant en soutenir d'autres à 24, deux candidat s'étant déclarés cela laisse 22 députés pouvant apporter leurs appuis, Cloutier et Hivon en ont donc à ce jour raflé treize, ce qui en laisse neuf potentiels aux autres concurrents (dont deux concurrents potentiels eux-mêmes : Martine Ouellet et Jean-François Lisée).

http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201605/13/01-4981257-direction-du-parti-quebecois-alexandre-cloutier-dans-la-course.php

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Jean-François Lisée se lance dans la course. En 2015 il avait finalement renoncé, indiquant que le parti voulait vivre son "moment PKP" tout en alertant sur sa dangerosité. Il n'a ensuite pas pris position mais a été très loyal au chef élu.

C'est un agitateur d'idée, j'aime beaucoup le lire, sans être pour autant forcément d'accord avec lui systématiquement. Il n'avait aucun soutien d'élu.

Il prend une position claire sur le référendum, quoiqu'elle risque de ne pas en satisfaire beaucoup : pas de référendum, prendre le pouvoir, battre les libéraux et préparer les conditions de la souveraineté pour un référendum six ans plus tard. Le vieil adage depuis 95 en fait mais personne n'ose vraiment l'assumer aujourd'hui. Bon il va pus lin que ça en donnant une date, 2022, quand auparavant c'était "un jour..." c'est une vraie différence avec la gouvernance souverainiste.

"un gouvernement du Parti québécois élu en octobre 2018 ne tiendra pas de référendum, n’enclenchera aucune démarche souverainiste de gouvernement, ne dépensera pas un sou de fond public pour son option pendant ce mandat. Cet engagement doit être en fer forgé. La porte fermée à double tour.

Nous présenterons aux femmes et aux hommes du Québec en 2018 la proposition d’un gouvernement national progressiste, écologiste, intègre, efficace, soucieux de faire progresser notre identité et la laïcité de nos institutions, rétablissant l’éducation au rang de priorité, redynamisant l’économie des entrepreneurs, privés et sociaux, en métropole et en régions, intégrant à nouveau la société civile dans la décision collective et cent choses encore.

Voilà pour la tâche immédiate. Il faudra s’y préparer dès cet automne.

Et la tâche essentielle ? Il faudra s’y atteler, aussi, dès cet automne. Six ans nous séparent de l’échéance électorale suivante, d’octobre 2022. C’est beaucoup et c’est peu. C’est un an de moins que le temps qu’il a fallu à Jacques Parizeau entre son accession à la direction du parti en mars 1988 et son arrivée à un millimètre de l’indépendance en novembre 1995."

http://jflisee.org/leadership-chasser-les-liberaux-reussir-lindependance-dans-cet-ordre

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La courses aux soutiens de députés est clairement en faveur de Cloutier, qui vient encore de recevoir celui de Diane Lamarre, orte-parole en matière de santé et soutien de PKP en 2014. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201606/07/01-4989278-pq-diane-lamarre-se-range-dans-le-camp-dalexandre-cloutier.php.

Gabriel Ste-Marie, député Bloc québécois de Joliette, a lui choisi de soutenir Véronique Hivon.

Deux autres candidats se sont lancés :

- L'attendue Martine Ouellet, qui ne reçoit le soutien d'aucun député sur la ligne de référendum dans un premier mandat (+ un certain nombre d'écologie). Enfin, d'aucun députés provinciaux puisqu'elle a été soutenu rapidement par plusieurs députés du Bloc Québécois, pas étonnant vu que les "pressés" y sont plus représentés. Ainsi y retrouve-t-on Xavier Barsalou-Duval, députéPierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères et ex-président du forum jeunesse du BQ, Mario Beaulieu, député La Pointe-de-L'Île et président du Bloc, Michel Boudrias, député de Terrebonne et Marilène Gill, députée de Manicouaga.

- Candidat surprise, Paul Saint-Pierre Plamondon, avocat, chroniqueur et fondateur du mouvement des "Orphelins politiques" a décidé de se lancer, expliquant vouloir refaire entendre un vrai projet de centre gauche et ne pas faire de référendum.

Sinon, trois députés du PQ ont déclarés vouloir soutenir le candidat soutenant leur projet. En effet, ils proposent de créer deux secrétariats, soit un sur l'indépendance et un sur le fédéralisme renouvelé. Après les résultats de ces deux secrétariats, 3 ans après l'élection de 2018, ils proposent de tenir une consultation populaire dans laquelle les Québécois choisiraient entre l'indépendance ou le fédéralisme renouvelé. Ils affirment qu'ils se rallieront à un candidat qui désire porter cette idée. Sauf que tous ont rejeté l'idée donc ils restyerons neutres.

Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia, a lui dit qu'il resterait neutre et soutiendrait le candidat élu sans sourciller.

Pour ce qui est des caucus on a donc.

Au Parti Québécois, sur 29 députés : 5 neutres par obligation et 4 par choix, 4 candidats se soutenant eux-mêmes, 11 pour Cloutier et 5 pour Hivon. Tout le monde s'est donc prononcé.

Au Bloc Québécois : 10 députés, 4 soutiennent Martine Ouellet, 1 Véronique Hivon, restent 5.

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Autre big bang au PQ Bernard Drainville quitte la vie politique pour redevenir journaliste et co-animer une émission de radio sur FM93.

Ministre en charge de la contestée Charte des valeurs, candidat à la chefferie avant d'abandonner et de rallier PKP en 2015, actuel leader parlementaire du PQ, c'était un poids lourd incontestable dont la démission surprise ne va pas aider le PQ dans l'immédiat (sur le plus long terme, le sparadrap de la Charte sera décollé...).

Il reste que depuis l'élection de 2014 c'est - après Élaine Zakaïb, Marjolain Dufour , Stéphane Bédard et PKP - la 5e démission d'un député péquiste, sur 30 élus.

http://www.journaldequebec.com/2016/06/13/bernard-drainville-quitte-la-vie-politique

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Deux partielles avant novembre donc, deux contextes bien différents.

- Celle de PKP, Saint-Jérôme, serra scrutée car c'est celle de l'ex-chef. C'était en 2014 la seule circo que le PQ avait gagné (sur la CAQ, qui l'avait conquise au PQ en 2012 avec le candidat vedette Jacques Duchesneau). La CAQ y mise de grands espoirs et y a investi Bruno Laroche, un maire et préfet de MRC, qui devrait avoir son poids dans la campagne. Le circo est d'abord péquiste mais peut bouger, elle était passé à l'ADQ en 2007, et donc avait cédé à la CAQ. Ce sera le combat le plus intéressant, a priori un duel PQ-CAQ avec de mon point de vue une balance favorable à la CAQ (abandon de la vedette Péquiste, candidat très implanté)... J'attends de voir qui sera le candidat PQ pour faire un pari définitif mais est annoncé Marc Bourcier, conseiller municipal de Saint-Jérôme (le mieux élu lors des dernières élections dans la ville majeure de la circo). Québec Solidaire (11% en 2014 tout de même) présentera sans doute le prof de philosophie Marcel Gosselin.
http://stjerome.topolocal.ca/2016/06/17/bruno-laroche-candidat-caq-election-saint-jerome/
http://stjerome.topolocal.ca/2016/06/14/marcel-gosselin-candidat-quebec-solidaire/
http://stjerome.topolocal.ca/2016/05/24/marc-bourcier-prochain-depute-saint-jerome/

- La circo de Drainville, Marie-Victorin, est une autre affaire : depuis 1981 elle n'a échappé au PQ que lors d'une partielle en 84, le député libéral alors élu étant battu par le PQ l'année suivante. Il s'agit donc d'un fief sur sauf énorme surprise, permettant d'implanter un député pour l'avenir. C'est ce qu'à du saisir la jeune Catherine Fournier, qui était la plus jeune candidate du Bloc en 2014 (23 ans) et une candidate vedette très médiatique. La bloggueuse avait su accrocher les médias et s'affirmer comme la relève de l'indépendantisme, après sa défaite (honorable, deuxième avec 28,42 %) elle était devenue présidente du Bloc Québécois, poste qu'elle avait rapidement quittée pour rejoindre le cabinet de PKP. Poste qu'elle avait également quitté peu avant que PKP ne démissionne, en laissant courir l'idée qu'elle candidaterait à la chefferie du Bloc.
La démission surprise de Drainville, dans son territoire de militantisme, ouvre une autre porte, sans doute plus directement efficace pour lui assurer une élection et elle s'y présente donc pour amener du renouveau et de la parité à l'AN.
http://journalmetro.com/actualites/national/982373/catherine-fournier-veut-se-faire-elire-pour-le-pq/

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Sur le sujet des démissions en cours de mandat, Le Devoir a fait une intéressante compilation de tous les députés démissionnaires depuis la création de l'AN. Ils en trouvent 214, Mario Dumont (ADQ), avec 52 jours de mandat, étant celui à la démission la plus rapide (si l'on excepte ceux qui ont démissionné de suite, ne siégeant jamais), en 2008. Christian Dubé (CAQ) lui succède en ayant été le premier démissionnaire de cette législature après 87 jours de mandat.

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/473763/la-petite-histoire-des-demissions-a-l-assemblee-nationale

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Le dépôt de candidature est clôt au PQ, pas de candidat "surprise", les 4 députés Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Véronique Hivon et Jean-François Lisée, de même que l'avocat orphelin politique" Paul Saint-Pierre Plamondon - le seul dont la réussite à passer se cap posait question - ont réussi à déposer avant le 30 juin un montant de 10 000 $ (une autre tranche identique doit être déposer avant le 31 août) ainsi qu'une liste de 1500 appuis provenant d'au moins 45 circonscriptions, dans 7 régions du Québec.

La course se lancera vraiment en septembre, avec débat, rentrée parlementaire et clôture des listes de membres le 7 (il y en a actuellement autour de 70 000).

Fait intéressant, contrairement aux autres années le vote sera cette fois-ci inscrit en vote préférentiel, avec trois candidature à inscrire et ordonancer.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/07/04/001-lancement-parti-quebecois-pq-course-direction-pkp-ouellet-cloutier-hivon-lisee.shtml

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Sinon Marie-Victorin est bien un fief péquiste puisque les candidature s'y bousculent :-p

Pas moins de six candidatures enregistrées un mois après la démission de Drainville :
- Catherine Fournier, 24 ans, première partie, ex-candidate du Bloc dans Montarville, ex-présidente du Bloc et ancienne attachée auprès de PKP ;
- Nicolas Dionne, 41 ans, négociateur avec le Conseil du trésor pour la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) ;
- Carl Gilbert, 56 ans, ancien journaliste de La Presse canadienne et fondateur de Radio Saguenay ;
- Mathieu Marcotte, avocat, ex-attaché politique de Carole Lavallée (députée avant Drainville) ;
- Philippe Cloutier, 32 ans, ex-candidat du Bloc Québécois dans Longueuil–Charles-LeMoyne (28%), analyste en gestion de portefeuille ;
- Sophie Stanké, comédienne, porte parole du Mouvement Montréal Français, ex-candidate du PQ dans Saint-Henri en 2012 (32,08 %) et dans Laporte en 2014 (24,12 %). Pour sa défense c'étaient deux fiefs libéraux. En 2015 elle a portée les couleurs du Bloc dans Châteauguay — Lacolle (24,36 %).

Pierre Duchesne, ex-ministre de l'éducation et ex-dir cab de PKP, a été régulièrement annoncé dans la circo mais confirme qu'il n'ira pas.

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201607/18/01-5002140-deja-six-candidats-pour-linvestiture-du-pq-dans-marie-victorin.php
http://journalmetro.com/actualites/national/995031/deja-six-candidats-declares-dans-marie-victorin/

Les autres partis ne se pressent pas d'annoncer leurs candidats, et il y a moins de potentiels, vu l'enjeu.

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Course à la chefferie du PQ, point d'étape :

Si Alexandre Cloutier reste celui qui semble dominer la course, Jean-François Lisée agrège un nombre de soutien important, notamment en obtenant des soutiens plus inattendu que ses partenaires.

La plupart des candidats se prévalent du soutien d'ex élus ou au moins candidats des formations indépendantistes (PQ, Bloc, ON et, plus rarement QS), mais Lisée a eu des ralliement autrement plus large comme celui d'ex Adéquistes (mouvement autonomiste de droite) comme Caroline Pageau (ex-candidate ADQ, membre du cabinet de l'opposition officielle mais cependant passée candidate Bloc en 2015) ou Raymond Francoeur, maire de Sainte-Christine-d'Auvergne et ancien député adéquiste de Portneuf (2007) mais aussi l'ancien député NPD (gauche fédéraliste !) François Lapointe !

Lisée a pour lui une palteforme réellement construite et marquant sa différence avec les autres : clairement plus identitaire et à droite (avec une restriction de l'immigration affirmée) et en affirmant qu'il n'y aurait pas de référendum.

Je suis curieux de voir ce que tout ça donnera mais alors qu'on imaginait un duel Cloutier/Hivon il semble que ce soit plutôt un duel Cloutier/Lisée qui se profile, Hivon ne réussissant pas vraiment à se faire une place entre les propositions bien marquées de candidats qui l'avaient déjà été la dernière fois et on su affirmer leur électorat.