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La vie politique espagnole

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Re: La vie politique espagnole

Messagede Herimene » Sam 1 Oct 2016 01:33

Par le passé, la très grande majorité des partis régionalistes/nationalistes ont soutenu des gouvernements espagnols. Le PSOE en a bénéficié mais le PP aussi. Honnêtement, je ne crois pas que ces partis bloquent réellement quoi que ce soit par principe, à part peut être l'ERC catalan (et encore ce n'est pas la CUP, si un gouvernement PSOE/Podemos proposait l'autodétermination de la Catalogne, ils le soutiendraient très probablement). L'émergence de Podemos (et de Ciudadanos dans une bien moindre mesure) a d'ailleurs pas mal affaibli la plupart des partis régionalistes/nationalistes en termes de représentation au Parlement. Dans l'actuel Parlement, sans compter les régionalistes/nationalistes alliés avec Podemos (qui soutiendraient donc probablement sans conditions particulièrement exigeantes un gouvernement PSOE/Podemos) ils ne représentent que 25 sièges sur 350.

C'est l'argumentation du PP que vous évoquez ici, mais le PP ne peut s'y prendre qu'à lui même si aucun parti régionaliste/nationaliste ne souhaite le soutenir aujourd'hui à part éventuellement la Coalition canarienne. Par le passé, les partis régionalistes/nationalistes de centre-droit comme le PNV et même la CiU avaient de bien meilleures relations avec le PP, mais l'intransigeance centralisatrice du PP est passée par là. Sinon, je ne suis pas d'accord, si le PP effectivement peut oublier le soutien de la très forte majorité des partis régionalistes/nationalistes, ce n'est pas le cas des partis de gauche. Le PNV pourrait accepter sans grande difficulté un soutien à une coalition de gauche par exemple. Aussi, la très forte dispersion entre les 4 principaux partis observée aux deux dernières élections générales empêche un tel scénario, bien plus que le prétendu blocage des Régionalistes/nationalistes qui n'est qu'un alibi des grands partis pour fuir leurs responsabilités. Maintenant, il est vrai que les Régionalistes/nationalistes catalans exigeraient un accord sur un référendum d'autodétermination pour soutenir un gouvernement et que la présence de Ciudadanos dans un gouvernement empêcherait tout soutien de partis régionalistes/nationalistes. Mais si on avait un bloc de gauche (PSOE + Podemos + éventuellement UP) a une dizaine de sièges de la majorité voire un peu plus, je pense que pas mal de partis régionalistes/nationalistes proposeraient des discussions pour former ou soutenir un gouvernement.
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Sam 1 Oct 2016 11:46

anjou49 a écrit:
Après le rééxamen des résultats, c'est bien EHB qui remporte 5 sièges dans la province de Biscaye et seulement 11 sièges pour le PNV. De toute façon le PNV a besoin d'un "allié" pour faire passer ses projets et ses politiques. Lors du dernier mandat, le PSE-EE était cet "allié"

Voici la composition du parlement pour la mandature 2016 - 2020

PNV : 28 sièges (+1)
EHB : 18 sièges (-3)
PODEMOS : 11 sièges (+11)
PSOE : 9 sièges (-7)
PP : 9 sièges (-1)


Pour la présidence du Gvt régional, Urkullu est quasi assuré d'être reconduit après la décision de Podemos d'intégrer l'opposition.
Le PNV a dit respecter ce choix mais espère néanmoins parvenir à des accords ponctuels avec la formation de P.Iglesias. Plus largement, le PNV espère reconduire le pacte avec les socialistes et les accords ponctuels avec les autres formations comme pour les mandatures précédentes.
http://ccaa.elpais.com/ccaa/2016/09/30/ ... 61463.html


Crise au PSOE :

ploumploum a écrit:Sur la crise du PSOE :

le chaos continue. La supposée présidente du Comité Fédérale (une proche de Susana Diaz, la puissante patronne de la fédération d'Andalousie), sensée assurer l'intérim, n'a pas pu rentrer dans les locaux du parti. Sanchez et ses proches se sont plus ou moins barricadés. La journée a été rythmée par les échanges entre putschistes et légitimistes. Le leader contesté du parti reçoit l'appui de simples militants venus manifester au siège.


Je crois que les socialistes espagnols font plus fort que le Congrès de Reims de 2008.
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 13558.html


Sous couvert de patriotisme, Susana Diaz ne s'avance pas et demande d'abord la formation d'un Gvt : "Un Gvt d'abord, le PSOE ensuite"
Rubalcaba, ex-patron du PSOE, demande la même chose.
Pedro Sanchez a proposé de remettre sa démission si le Comité Fédéral changeait de position vis-à-vis de Rajoy (du Non à l'abstention)

Le Comité Fédéral, ou ce qu'il en reste, se réunit aujourd'hui. Police et Sympathisants pro-Sanchez devant le siège. Mais toujours aucune décision prise puisque les modalités pour les débats et votes n'ont pas encore été adoptées.

Parmi les rares "éléphants" du parti soutenant Sanchez, il y a Josep Borrell, ancien ministre et éphémère candidat PSOE à la présidence du Gvt en 1998-1999. Il fait une violente charge contre El Pais et ses éditos anti-Sanchez.
http://www.publico.es/politica/borrell- ... sa-no.html

http://politica.elpais.com/politica/201 ... 24311.html
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Sam 1 Oct 2016 19:26

ploumploum a écrit:

Crise au PSOE :

ploumploum a écrit:Sur la crise du PSOE :

le chaos continue. La supposée présidente du Comité Fédérale (une proche de Susana Diaz, la puissante patronne de la fédération d'Andalousie), sensée assurer l'intérim, n'a pas pu rentrer dans les locaux du parti. Sanchez et ses proches se sont plus ou moins barricadés. La journée a été rythmée par les échanges entre putschistes et légitimistes. Le leader contesté du parti reçoit l'appui de simples militants venus manifester au siège.


Je crois que les socialistes espagnols font plus fort que le Congrès de Reims de 2008.
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 13558.html


Sous couvert de patriotisme, Susana Diaz ne s'avance pas et demande d'abord la formation d'un Gvt : "Un Gvt d'abord, le PSOE ensuite"
Rubalcaba, ex-patron du PSOE, demande la même chose.
Pedro Sanchez a proposé de remettre sa démission si le Comité Fédéral changeait de position vis-à-vis de Rajoy (du Non à l'abstention)

Le Comité Fédéral, ou ce qu'il en reste, se réunit aujourd'hui. Police et Sympathisants pro-Sanchez devant le siège. Mais toujours aucune décision prise puisque les modalités pour les débats et votes n'ont pas encore été adoptées.

Parmi les rares "éléphants" du parti soutenant Sanchez, il y a Josep Borrell, ancien ministre et éphémère candidat PSOE à la présidence du Gvt en 1998-1999. Il fait une violente charge contre El Pais et ses éditos anti-Sanchez.
http://www.publico.es/politica/borrell- ... sa-no.html

http://politica.elpais.com/politica/201 ... 24311.html


Après une longue journée, la proposition de Sanchez (un nouveau Congrès) a été rejetée par le Comité Fédéral (300 membres/ 250 présents) : 133 contre / 107 pour

Suite à cette défaite et conformément à ce qu'il avait annoncé, Pedro Sanchez démissionne du Secrétariat Général du PSOE.

http://politica.elpais.com/politica/201 ... 24311.html
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Mar 27 Déc 2016 16:44

Quelques infos en vrac :

- le Tribunal Constitutionnel a validé la réforme polémique de la loi organique relative à son fonctionnement (Une des dernières lois du Gvt Rajoy I en 2015)
Mais l'opposition prévoit de révoquer cette réforme
http://www.abc.es/espana/abci-psoe-coqu ... ticia.html

- Scrutins régionaux du 25 novembre :
En Galice, pas de surprise. Alberto Nunez Feijoo a été réélu Président de l’exécutif régional.
http://www.abc.es/espana/galicia/abci-f ... ticia.html
Au Pays-Basque, après des semaines de négociations, PNV et PSOE-PSE ont conclu un accord et Inigo Urkullu a été réélu Président du Gvt régional. Les socialistes réintègrent l'exécutif régional (3 membres sur 12). Le Gvt Urkullu II est entré en fonctions fin novembre.
A noter que durant la séance inaugurale de la législature (fin octobre), le PP a officiellement été exclu du Bureau du Parlement régional, un première depuis 1990. PNV, socialistes, Podemos et Bildu ont fait un accord pour éjecter la droite.
http://www.eldiario.es/norte/euskadi/po ... 43646.html

- l'un des volets du dossier concernant la corruption au sein du PP-Communauté Valencienne a pris fin avec le décès brutal de Rita Barbera fin novembre
Source

- dans les Canaries, la coalition Coalition Canarienne-PSOE a pris fin après la décision du Président Fernando Clavijo (CC) de retirer les délégations aux élus PSOE de son exécutif.
Officiellement, c'est pour un désaccord concernant la gestion du Fonds de développement des Canaries mais les socialistes, eux, pensent que la CC essaye de séduire le PP (l'élu CC au Congrès a voté en faveur de Rajoy fin octobre).
Toujours est-il que la CC va (pour l'instant) continuer à gouverner en étant nettement minoritaire au Parlement régional (il n'a que 18 des 60 élus)
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Re: La vie politique espagnole

Messagede Eco92 » Mar 17 Jan 2017 07:14

Candidature surprise de Patxi Lopez pour la tête du PSOE, à 57 ans l'ex président du Pays-Basque (il avait fait une coalition avec le PP pour chasser les nationalistes) a une bonne réputation dans le parti et se veut point d'équilibre. Exemple de sa pratique : il s'est opposé publiquement à l'abstention mettant Rajoy au pouvoir mais s'est abstenu le jour venu par respect de la consigne de vote. Il vise à éviter la scission entre ailes gauches ou droites.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/16/patxi-lopez-candidat-surprise-a-la-primaire-du-parti-socialiste-espagnol_5063549_3214.html
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Dim 29 Jan 2017 11:43

Eco92 a écrit:Candidature surprise de Patxi Lopez pour la tête du PSOE, à 57 ans l'ex président du Pays-Basque (il avait fait une coalition avec le PP pour chasser les nationalistes) a une bonne réputation dans le parti et se veut point d'équilibre. Exemple de sa pratique : il s'est opposé publiquement à l'abstention mettant Rajoy au pouvoir mais s'est abstenu le jour venu par respect de la consigne de vote. Il vise à éviter la scission entre ailes gauches ou droites.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/01/16/patxi-lopez-candidat-surprise-a-la-primaire-du-parti-socialiste-espagnol_5063549_3214.html



Pedro Sanchez, l'ex- Secrétaire général renversé par un putsch, annonce sa candidature à la primaire interne du PSOE.

La candidature de Susana Diaz, Présidente de la Communauté autonome d'Andalousie, se fait toujours attendre.

http://politica.elpais.com/politica/201 ... 59266.html
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Dim 12 Fév 2017 12:45

Deux congrès majeurs ce week-end :

- celui du PP, organisé avec près de 2 ans de retard et quelques mois après la reconduction de Rajoy à la tête du Gvt.
Pas de surprises : Rajoy joue sur le continuisme.
Leader du parti depuis 2014, le Président du Gvt a été reconduit avec 95 % des suffrages exprimés. A noter le taux d'abstention relativement important (15 %) alors que le corps électoral était relativement restreint : 3128 délégués issus des différentes fédérations régionales.

Résultats du Congrès :
Inscrits : 3 128
Votants : 2659
Blancs et Nuls : 119
Exprimés : 2645

Rajoy : 2530
Autres : 115

Le principal enjeu en fait, c'était le maintien ou non de María Dolores de Cospedal comme Secrétaire-général du parti (n°2). certains cadres du parti ont critiqué son cumul de fonctions (elle est également ministre de la Défense et présidente du PP de Castille-la-Manche). A tel point qu'une motion a été déposée pour amender les statuts et éviter un tel cumul. Motion rejetée de justesse (à 30 voix près)
Résultat : Rajoy maintient Cospedal comme n°2 du parti mais élève Fernando Martínez-Maíllo jusqu'à présent vice-secrétaire général comme Coordinateur général du parti. Une sorte n°2 bis qui remplacera ponctuellement Cospedal quand celle-ci sera trop occupée par ses fonctions ministérielles.
http://www.publico.es/politica/rajoy-co ... censo.html

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/ ... vateur.php


-celui de Podemos. Plus mouvementé car opposant deux courants et deux figures du mouvement : Pablo Iglesias (secrétaire général) et Inigo Errejon, le n°2
Après un vote des militants, Iglesias est reconduit au Secrétariat général (89 % des voix/ Errejon n'était pas candidat) et sa liste pour le comité directeur remporte 60 % des sièges (37/62) contre 37 % pour la liste Errejon (23 sièges). Deux autres sièges vont à une troisième liste.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

http://www.publico.es/politica/victoria ... legre.html
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 95172.html
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Re: La vie politique espagnole

Messagede Pullo » Ven 17 Fév 2017 15:19

L'affaire Noos, qui avait contribué à l'abdication de Juan Carlos au profit de Felipe VI, vient d'avoir son épilogue judiciaire au tribunal de Palma de Majorque. L'infante Cristina de Bourbon est relaxée pour l'accusation de complicité de fraude fiscale, mais est condamnée à payer 265 000 € pour avoir été la bénéficiaire des délits commis par son mari, Inaki Urdangarin. Ce dernier est condamné à 6 ans et 3 mois de prison :
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Le porte-parole du roi a rappelé le "respect absolu de l'indépendance du pouvoir judiciaire" par la maison royale :
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 86112.html

Du côté du gouvernement, "la sentence démontre que personne n'est au dessus de la loi :
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 40076.html

Rappelons que de nombreux élus et cadres du parti au pouvoir sont en délicatesse avec la justice...
Pullo
 
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Jeu 23 Fév 2017 16:21

Pullo a écrit:L'affaire Noos, qui avait contribué à l'abdication de Juan Carlos au profit de Felipe VI, vient d'avoir son épilogue judiciaire au tribunal de Palma de Majorque. L'infante Cristina de Bourbon est relaxée pour l'accusation de complicité de fraude fiscale, mais est condamnée à payer 265 000 € pour avoir été la bénéficiaire des délits commis par son mari, Inaki Urdangarin. Ce dernier est condamné à 6 ans et 3 mois de prison :
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Le porte-parole du roi a rappelé le "respect absolu de l'indépendance du pouvoir judiciaire" par la maison royale :
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 86112.html

Du côté du gouvernement, "la sentence démontre que personne n'est au dessus de la loi :
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 40076.html

Rappelons que de nombreux élus et cadres du parti au pouvoir sont en délicatesse avec la justice...


La justice avance...

Inaki Urdangarin, beau-frère du Roi, reste en liberté et est exempté de payer la caution de 200 000 euros requise par le Parquet. Il peut continuer à résider en suisse. Seul un pointage régulier est requis. (il aussi fait appel de sa condamnation)
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Pendant ce temps là, Rodrigo Rato (ex-patron du FMI et ancien dauphin désigné d' Aznar) est condamné à 4 ans et demi de prison (affaire des "tarjetas black") pour détournement de fonds
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html


Et Pedro Antonio Sanchez, Président PP de la région de Murcie depuis 2015 a été inculpé dans le cadre d'une affaire de corruption.
L'opposition (PSOE-Podemos) demande une démission immédiate et envisage de déposer une motion de censure au niveau régional. Ciudadanos (qui se veut être le chevalier blanc de la politique espagnole) demande seulement une démission et un candidat alternatif de la part du PP. La motion de censure n'a pas été évoquée alors que celle-ci est le meilleur moyen de forcer la main aux conservateurs qui font bloc derrière le Président de la région.
(rappelons qu'en 2015, l'un des points de l'accord d'investiture PP-C's était la démission de leurs fonctions des personnes inculpées pour corruption)

http://politica.elpais.com/politica/201 ... 97032.html
http://www.eldiario.es/politica/preside ... 88834.html

On apprend par ailleurs, que le Gvt PP prévoit de faire le ménage dans le système judiciaire en renouvelant une partie des procureurs, c'est par exemple le cas du juge ayant lancé les investigations contre le Président de la région de Murcie.
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Re: La vie politique espagnole

Messagede ploumploum » Mar 14 Mar 2017 21:08

ploumploum a écrit:Et Pedro Antonio Sanchez, Président PP de la région de Murcie depuis 2015 a été inculpé dans le cadre d'une affaire de corruption.
L'opposition (PSOE-Podemos) demande une démission immédiate et envisage de déposer une motion de censure au niveau régional. Ciudadanos (qui se veut être le chevalier blanc de la politique espagnole) demande seulement une démission et un candidat alternatif de la part du PP. La motion de censure n'a pas été évoquée alors que celle-ci est le meilleur moyen de forcer la main aux conservateurs qui font bloc derrière le Président de la région.
(rappelons qu'en 2015, l'un des points de l'accord d'investiture PP-C's était la démission de leurs fonctions des personnes inculpées pour corruption)

http://politica.elpais.com/politica/201 ... 97032.html
http://www.eldiario.es/politica/preside ... 88834.html


Ça bloque un peu entre C's et PSOE car si les deux partis d'accord pour éjecter P.A.Sanchez de la Présidence du Gvt régional, ils sont en revanche opposés sur la suite à donner :
- C's souhaite une dissolution du parlement régional et un retour aux urnes
- Le PSOE souhaite récupérer la présidence en proposant un exécutif alternatif via une motion de censure constructive qu'il est le seul à pouvoir déposer (seul parti de l'opposition régionale à avoir plus de 7 sièges à l’assemblée régionale, le seuil requis pour le dépôt)

http://www.publico.es/politica/encuentr ... cluye.html
http://www.rtve.es/noticias/20170309/ps ... 1104.shtml



Du côté de la Catalogne, l'ancien président de la Generalitat Artur Mas a été condamné à deux ans d'inéligibilité pour désobéissance d'une décision judiciaire (celle du Tribunal Constitutionnel) suite à la consultation populaire sur l'indépendance (2014)
Artur Mas a déjà annoncé qu'il allait utiliser tout les recours possibles.
http://ccaa.elpais.com/ccaa/2017/03/13/ ... 45194.html

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
ploumploum
 
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