maxxx a écrit:Evidemment que Ségolène est inscrite : elle l'a dit elle-même sur tous les plateaux de télé : "mais je peux aussi très bien ne pas être candidate" pour finalement nous dire qu'à aucun moment, elle n'a cessé de penser à se présenter...
:D Ma question portait sur son inscription en tant que membre du forum, pour expliquer le vote en sa faveur dasn le sondage. C’était de l'humour, je devrais savoir par expérience qu'à l'écrit, sans le ton, l'ironie passe mal. J'avais pourtant ajouté un smiley ;) à la fin de mon message, j’en mettrai plusieurs la prochaine fois. Ou on pourrait imaginer que
vincent précise dans les règles que l’usage est de toujours indiquer "
Ironie par [pseudo] le [date] : [explications sur le second degré]" :lol: :lol: :lol:
Non, il ne m'a pas échappé (comment en aurait il pu être autrement ?) que Ségolène s'inscrit dans la course des primaires. J'ai bien vu qu'elle ne doute vraiment de rien, a saisi la première fenêtre de tir pour foncer et ne manque aucune occasion de vouloir s'imposer (cf. le coup de proposer à DSK de devenir son premier ministre, le coup de Jarnac en se déclarant prête à succéder à Mitterrand…). C'est justement sur cette attitude que j'ironisais, l'imaginant même capable de s'inscrire sur un forum simplement pour voter pour elle-même.
Pour être plus sérieux, on peut tout de même noter que cette détermination sans faille, cette obstination malgré les échecs, les obstacles, la défaite de 2007 et même face aux évidences qui devraient d’imposer à elle, sont des qualités nécessaires (mais pas suffisantes ?) pour s’imposer dans cette exercice si particulier de la Vème République. On en peut que penser à Mitterrand après 1978 ou Chirac à l’automne 1994, qui se sont accrochés dans des situations difficiles, avec un passif de deux échecs passés et avec le résultat qu’on connaît. Nul ne peut nier la détermination inflexible de Sarkozy fixer sur cet objectif au moins depuis 2002 (sans doute depuis son adolescence).
Tout ceux, aussi talentueux soient ils, qui ont hésité ou se sont posé des questions (Delors, Rocard, Juppé, Seguin) n’y sont jamais allé. Tout ceux sui y sont allés portés par les événements et/ou la situation favorable du moment sans avoir chevillée au corps la volonté accéder à la magistrature suprême se sont plantés (Jospin, Balladur, Barre, Chaban).
En ce moment DSK (et sa famille) se pose(nt) des questions face à l'âpreté du combat et coups bas possibles, Aubry a souvent fait preuve d'hésitations et reculé par le passé (est-ce héréditaire?). Qu'en conclure ?
Bayrou, lui, a la conviction ancrée d'avoir ce destin et partira, seul s'il le faut, quoi qu'il arrive.
Pour la suite (2017 et après), je perçois plutôt la même attitude chez un Copé ou un Valls.