Election municipale partielle à Schiltigheim (Bas-Rhin)

[ploumploum]

ça sera la première participation de la FI a une élection municipale.

En fait non. Lors de la partielle de novembre dernier à Étampes, une liste FI-PCF s'est présentée sous le nom "Étampes en Commun" (le compte tweeter ne laisse aucun doute sur l'étiquette partisane de la liste)


Concernant la liste PS-PCF, elle sera à priori menée par Nathalie Jampoc-Bertrand (PS), ancienne adjointe (2008-2014). Le communiste Antoine Splet sera 2ème.

https://www.dna.fr/actualite/2018/03/14 ... p-a-gauche

[Républicain67]

Je ne connais pas très bien le PCF 67 et encore moins le parcours d'Antoine Splet. Je sais seulement que l'ancien responsable bas-rhinois du MJCF était candidat PCF Front de gauche dans la 2ème circonscription lors des législatives de 2012. Soit c'était un parachutage (Schiltigheim est dans la 3ème, la mienne), soit le camarade Splet a déménagé depuis.

[cevenol30]

LO et la FI arrivent à monter des listes seuls, le PS et le PCF ensemble ont un peu de mal et LREM n'y arrive pas... cela indique déjà un certain ancrage à gauche du milieu militant dans la commune...
Il est aussi beaucoup plus facile de monter une liste quand... on l'a déjà fait! Surtout si la configuration n'a pas changé. Il suffit de prendre les mêmes, boucher les trous et c'est reparti! surtout avec des militants engagés comme peuvent l'être ceux de LO quand ils y vont.
Inversement, le FN n'avait pas pu monter de liste (sauf erreur) et ce n'est pas maintenant qu'il va y arriver... dans cette saison de partielles, la règle semble être:
pas de liste FN en 2014 => pas de liste en partielle
une liste FN en 2014 => peut-être une en partielle mais ce n'est pas sûr du tout (ne serait-ce qu'à cause des défections philippotistes et autres)
Pour LREM, le manque d'équipe locale alors même qu'ils ont quand même un peu de monde (au moins l'ancien maire, qui ne doit pas être tout seul quand même) est assez flagrant, d'autant qu'on parle là d'une commune de plus de 10.000 habitants où les difficultés de recrutement sont moindres.

Quant au fait que les media n'en parlent pas... c'est une vaste histoire. A se demander de quoi ils parlent, parfois. Ils parlent déjà peu des législatives partielles. L'absence de LREM fait qu'il n'y a pas d'enjeu de défaite (parce que c'est déjà fait...).

[MiniM]

Je ne connais pas très bien le PCF 67 et encore moins le parcours d'Antoine Splet. Je sais seulement que l'ancien responsable bas-rhinois du MJCF était candidat PCF Front de gauche dans la 2ème circonscription lors des législatives de 2012. Soit c'était un parachutage (Schiltigheim est dans la 3ème, la mienne), soit le camarade Splet a déménagé depuis.

Splet a été le candidat du PCF sur la 3e en 2017.

[Républicain67]

Je ne connais pas très bien le PCF 67 et encore moins le parcours d'Antoine Splet. Je sais seulement que l'ancien responsable bas-rhinois du MJCF était candidat PCF Front de gauche dans la 2ème circonscription lors des législatives de 2012. Soit c'était un parachutage (Schiltigheim est dans la 3ème, la mienne), soit le camarade Splet a déménagé depuis.

Splet a été le candidat du PCF sur la 3e en 2017.

Vous avez tout à fait raison. Comment cela a-t-il pu m'échapper ? Surtout que la 3ème est ma circonscription.

[Républicain67]

Je viens de me promener dans la ville voisine de Schiltigheim (j'habite à Strasbourg). La campagne municipale semble battre son plein. Au nombre d'affiches collées, du moins dans le vieux Schiltigheim et les quartiers environnants, les équipes de Christian Ball (LR) et Marc Baader (FI) ont l'air d'être les plus dynamiques sur le terrain.

D'autre part, même si c'est assez habituel ) Schiltigheim, la plupart des listes portent le nom "Schilick" dans leur nom. Schilick est l’appellation familière de Schiltigheim (Schiltigheim est le nom officiel, ainsi que le nom en allemand, hochdeutsch), autant pour les habitants que pour l'ensemble de l'agglomération strasbourgeoise. La version alsacienne est Schelige. Juste une question aux membres du forum. Existe-t-il d'autres villes en France, où le surnom de la ville est presque aussi rependu que le nom officiel? Merci

[Républicain67]

Annelyse Jacquel, enseignante en arts plastiques, conduira la liste de Lutte Ouvrière. Elle avait déjà conduite la liste de LO aux élections municipales de 2014 dans la "Cité des Brasseurs". Elle avait obtenue 2,04% des voix. La Schilickoise avait été candidate aux élections législatives de 2012 et 2017, respectivement dans la 4ème circonscription de la Moselle et la 9ème circonscription du Bas-Rhin.https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/grand-est/presse/election-municipale-anticipee-schiltigheim-une-sixieme-liste-106350.html https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/grand-est/communiques/schiltigheim-une-liste-lutte-ouvriere-pour-faire-entendre-le-camp-des-travailleurs-106255.html https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/alsace/documents/le-8-avril-schiltigheim-votez-lutte-ouvriere-1 https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/grand-est/presse/circonscription-de-haguenau-annelyse-jacquel-lutte-ouvriere-defendre-les-travailleurs-93295.html

Comme en 2014 la liste d'Annelyse Jacquel fait campagne sur des thèmes nationaux. « C’est pour élever une protestation contre le gouvernement au service des riches, contre un patronat avide, que Lutte ouvrière sera présente dans cette élection avec une liste composée de femmes et d’hommes qui appartiennent au monde du travail et qui en connaissent toutes les difficultés parce qu’ils les vivent ». (https://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/grand-est/presse/election-municipale-anticipee-schiltigheim-une-sixieme-liste-106350.html)

Il y aura donc en tout six listes lors de ces élections municipales partielles: celle du maire sortant Jean-Marie Kutner (DVD, ex-UDI), de Christian Ball (LR, adjoint au maire sortant, allié à Unser Land), Nathalie Jampoc-Bertrand (PS-PCF), Danielle Dambach (EELV), Marc Baader (FI) et d'Annelyse Jacquel (LO). A noter qu'Elric Ferandel (LREM), tête de liste sans étiquette en 2014, figure sur la liste de Christian Ball. Autre cas particulier, celui de l'ancien trotskiste Jean-Luc Muller. Ce serrurier, ancien membre de la LCR, puis de de Gauche unitaire (candidat à plusieurs élections à Schiltigheim et tête de liste du FDG pour le Bas-Rhin aux régionales de 2010), avait rejoint le PS et avait été élu conseiller municipal sur la liste de Raphaël Nisand en 2014, avant de siéger comme indépendant. Il fait équipe désormais avec... Christian Ball. Comme quoi la politique schilickoise réserve toujours des surprises. https://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2018/03/24/liste-schilick-pour-tous-meme-nom-mais-nouveaux-colistiers
Jean-Luc Muller avait été candidat aux législatives de 2007 pour la LCR dans la 3ème circonscription, puis pour le Front de gauche (Gauche unitaire) aux cantonales de 2011 dans le canton de Schiltigheim. Il avait fait campagne pour Georges Schuler (LR) aux législatives de 2017. Comme même passer de la LCR à LR, en passant par la GU, puis le PS, en dix ans, c'est un profil assez rare pour être remarqué.

[Républicain67]

Le premier tour de l'élection municipale partielle de Schiltigheim aura lieu dimanche. Il s'agit de la première élection municipale partielle d'importance depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron (31 000 habitants, 5ème ville d'Alsace). J'avais fait une pause sur le forum depuis jeudi dernier. J'ai passé les écrits du CAPES d'histoire-géographie en début de semaine à Sélestat. Je retourne sur le forum pour la partielle schilickoise, à deux pas de chez moi. Je ne comprends vraiment pas le silence des médias nationaux concernant cette élection, alors que les municipales partielles de l'ère Hollande (Ajaccio, Colombes, Thionville...) avaient fait l'objet d'articles de la presse nationale. Cette élection s'avère particulièrement intéressante. La premier scrutin (local) d'importance dans le Grand Est depuis les législatives.

[stephed]

La couverture nationale de cette partielle est du même niveau que l'on était les partielles (municipales, législatives, sénatoriales) depuis septembre 2017. On peut le regretter mais ca vaut mieux du coup que les couvertures caricaturales que l'on a pu lire sur des endroits jugés " ruraux".

Apŕes c'est toujours la même chose, le gouvernement assure le service minimum sur ces scrutins de peur d'une interprétation nationale du résultat (surtout lorsque le ou les candidats de la majorité ne sont pas les favoris du scrutin) donc la presse nationale s'en désintéresse.

[Pullo]

Un article de Libération laisse entendre que l'absence de liste LREM serait due à un sondage promettant un score médiocre à la liste macroniste :

Puis il y a eu le «sondage mystère». Une étrange enquête conduite par l’Ifop et dont LREM dit ne rien savoir du tout. Une enquête dont personne n’a revendiqué la paternité et dont tout le microcosme politique bruisse. Courant février, des habitants ont été questionnés par téléphone sur la crise politique locale, leurs intentions de vote. Les marcheurs sommés de faire profil bas ont simplement appris que «LREM était créditée de 13%». Peu après, la consigne est tombée : tout le monde s’écrase à Schilick, on ne prend pas de risque. C’est qu’une raclée aux portes de Strasbourg serait de mauvais augure alors que LREM voit se profiler les municipales de 2020 sous les meilleurs auspices dans la capitale alsacienne. Un marcheur colistier du LR de confier : «Ils ont aussi testé certaines têtes.» Il remarque qu’il ne dit plus «on» mais «ils», «un ressort s’est cassé», soupire-t-il. Il l’a en travers de la gorge. Localement, leurs têtes à eux, n’ont pas été «testées». Mais celles, entre autres, de Raphaël Nisand, l’ex-maire socialiste qui a rejoint à l’automne LREM et de Jean-Marie Kutner qui n’a, bizarrement, pas renouvelé son adhésion à l’UDI cette année. D’ailleurs les ex-ennemis jurés s’étaient rapprochés dernièrement : le socialiste, dans l’opposition, a voté le budget que la majorité rejetait… Des rumeurs «d’exclusion» sont revenues aux oreilles des marcheurs schilikois. Ou de «fusion» : leur comité serait absorbé par l’autre pour ne pas dire rayé de la carte. A moins qu’ils ne soient élus et deviennent adjoints, «un dissident, s’il l’emporte, n’est plus dissident».

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