Facebook
Twitter
Voir toutes les vidéos
Je n'étais pas d'accord avec ceux qui enterraient un peu vite la sortante et prévoyaient un second tour différent...
Une partielle après invalidation a lieu trop peu de temps après la générale pour laisser des chances significatives à de tiers candidats.
Malgré tout, les candidats Daniel Zaindani et Bacar Ali Boto semblent s'en sortir correctement, au-dessus de 10% mais pas de quoi aller franchement chatouiller les premiers...
La sortante aurait pu pâtir de ses casseroles mais en réalité, même pour de telles raisons (et a fortiori si d'autres ont les mêmes soucis), seule une invalidation peut écarter un candidat, il ne faut pas compter sur l'indignation des électeurs. De plus, comprenant peut-être le rapport de force, le PS et LREM n'ont pas investi de candidat en face... ce qui revenait implicitement à la redonner implicitement à la sortante sans trop se mouiller.
Le résultat d'Acoua, commune où la désorganisation et la désaffection ont le plus fait baisser la participation (sauf retournement en cours de journée mais en tous cas, la participation est plus que divisée par deux) montre en premier lieu un important taux de blancs et nuls de 14% sur votants (contre, il est vrai, 28% sur votants la dernière fois si je reconstitue bien) et ensuite une hausse du candidat LR, autre possible vote anti-désordre, les deux candidats de tête s'en sortant fort bien en voix dans le contexte, les pertes étant subies par les "petits" et divers.
C'est aussi un vote pour des candidats issus de partis de gouvernement, plus susceptibles de ramener de vitaux subsides financiers au territoire; les camps considérés comme extrêmes étant très faibles: pas de candidature FN, la FI très basse malgré un mouvement social tout de même mené par des syndicats (ses électeurs potentiels ont dû plutôt boycotter le scrutin).