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Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Dimanche 17 juin
A partir de 20h00
Nouveau découpage électoral et composition de l'Assemblée nationale : exprimez-vous sur les enjeux des prochaines législatives de juin 2012.

Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede alamo » Lun 21 Mai 2012 13:20

La réponse est assez facile à trouver

Je crois que Martine Aubry n’a jamais voulu d’un accord entre PS et FdG même sur les circonscriptions à risque d’élimination de la gauche du 2ème tour., pour des raisons multiples
- le PS a été piégé par l’accord prématuré qu’elle a signé avec EELV, donnant un poids démesuré aux Verts au détriment de candidats socialistes (voire de sortants) ; après ça, le PS ne voulait ou ne pouvait plus lâcher grand chose
- M. Aubry a sans doute été surprise de sa défaite aux primaires, et devait sentir depuis un moment qu‘elle ne serait pas Premier Ministre, F. Hollande préférant assez naturellement un proche (cohérent avec son discours « si je gagne, c’est mon programme que l’on applique »). D’où une certaine aigreur
- Les « spécialistes » des élections tenant les calculettes au PS ont toujours été assez mauvais (la dessus, Manudu83, militant PS, semble plus lucide que d’autres contributeurs plus éloignés des arcanes du parti). Ils se sont toujours trompés, confondant en permanence les résultats d’élections différentes, calquant par exemple systématiquement les résultats d’une Présidentielle sur des élections locales. Les Municipales de 2008 en ont été une illustration criante, lorsque le PS a provoqué des primaires dans un grand nombre de villes tenues par le PCF, pensant arriver en tête à peu près partout. Au final, ce n’est arrivé que dans deux villes de 25.000 habitants, Pierrefitte et Denain, alors qu’à Roissy-en-Brie, à l’inverse, le Maire PS était devancée par son adjointe PC. Partout ailleurs le PS (parfois Vert) a été devancé (St-Denis, Bagnolet, Vitry, la Courneuve, Villetaneuse, etc), y compris à Aubervilliers et Montreuil où ses candidats se sont fait élire par la droite en se maintenant. Même dans des villes de droite anciennement PCF, comme Nimes, LE Havre, Corbeil, etc, Le PC était toujours devant. Symboliquement, le responsable national aux élections du PS et celui de Seine-Saint-Denis rataient la leur, d’élection, à Epinay. Mais visiblement les expériences n’instruisent pas, et les négociateurs du PS sont encore cette fois persuadés que le PS devancera le FdG quasiment partout comme F. Hollande a devancé JL Mélenchon. S’y ajoute une sous-estimation du risque d’élimination (il n’est même pas certain qu’ils aient bien vu les différences induites par le passage de 10% à 12,5% du seuil permettant le maintien au 2ème tour).
- Alors que le PCF tenait à peu près la ligne prévue dans les négociations, le PG a brouillé le message en venant inclure dans les négociations des circonscriptions où le risque FN est inexistant (et en plus dans des secteurs où le candidat PG a déjà de réelles chances de l’emporter même en affrontant un candidat PS ou EELV au premier tour) : comment les proches de JLM ont-ils pu imaginer un instant le retrait de RG Schwartzenberg ou de M. Boutih ?. Cette attitude est venue en contradiction avec tous les discours d’indépendance de JLM pendant la campagne des Présidentielles et après. C’était donner un prétexte idéal au PS pour refuser des demandes qui sortaient du cadre. Le FdG a donné des bâtons pour se faire battre
- Certaines déclarations un peu « musclées » de JLM ont pu légitimement hérisser certains dirigeants du PS (des fois, c’est un peu limite…)
- Dans la dernière ligne droite, la candidature de JLM à Hénin-Beaumont (où le candidat socialiste, proche de M. Aubry, était favori), a sans doute été vue comme une provocation par M. Aubry, et encore plus les discours pointant les pratiques de la fédération PS du 62, que M. Aubry a quand même toujours couvertes (c’est d’ailleurs Montebourg qui le dit…)

Toutes conditions réunies donc pour empêcher tout accord de premier tour
Le renvoi des discussions à l’après Présidentielles (ne laissant que deux semaines à peine pour s’entendre) était un argument ridicule, alors que M. Aubry avait fait preuve d’une précipitation inouïe pour signer un accord politique délirant avec EELV à peine passées les primaires socialistes (la partie accord électoral étant un aspect somme toute mineur de l’ensemble).

La volonté hégémonique du PS, dénoncée il y a quelques jours par JM Baylet du PRG, n’est pas nouvelle.
Cette fois, il semble surtout que le PS cherche à tout prix à détenir la majorité absolue à l’Assemblée pour éviter de dépendre de ses « partenaires » de gauche pour le vote de certaines mesures.
Au pire, ne la détenir qu’avec EELV (totalement dépendant du PS, aucun candidat EELV ne serait élu s’il n’était pas investi par le PS au premier tour) voire avec le PRG (qui partage les positions de l’aile majoritaire du PS sur les orientations économiques et l’Union Européenne) n’est pas gênant.
Le FdG est infiniment plus incontrôlable et surtout, s’il occupait une position charnière, pourrait contraindre le PS à faire passer des mesures avec l’appui de la droite (d’autant qu’il y a toujours quelques voix dissonantes au sein du Groupe Socialiste), avec un effet désastreux dans l’opinion (le Traité de Lisbonne a laissé des traces).
Le MRC n’est pas tellement mieux traité, la Direction du PS, européiste, n’ayant pas forcément confiance dans la solidarité gouvernementale du mouvement de JP Chevènement, dont les députés risquent de voter avec ceux du FdG dès qu’il s’agira des traités européens.

Il ne pouvait donc finalement pas y avoir d’accord (même si F. Hollande, lui, le souhaitait sans doute sincèrement). La Direction du PS minimise les conséquences de l’échec des négociations à coup de méthode Coué : l’absence d’accord ne ferait quasiment pas perdre de circonscriptions à la gauche. Peut-être, mais elle empêche d’en gagner (au bas mot entre 20 et 30, soit un écart de 40 à 60 sièges avec la droite) alors qu’aux dernières nouvelles c’est toujours l’UMP qui est actuellement majoritaire à l’Assemblée.

Mauvais calcul, la gauche sera nettement moins majoritaire qu‘elle n’aurait pu l’être, et électoralement elle risque de se trouver éliminer dans des départements entiers. Et le PS a sans doute encore moins de chances d’avoir seul la majorité absolue

Résultat des courses les 10 et 17 juin…
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede manudu83 » Lun 21 Mai 2012 13:25

Quand je lis ça, je me dis que la gauche est vraiment mal barrée, l'acrimonie croissante du FdG vis à vis du PS risque d'amener à un point de non retour, dont je rappelle qu'il a empécher la France d'avoir un gouvernement de gauche pendant 36 ans.
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede manudu83 » Lun 21 Mai 2012 13:38

Dans le sud de la France (dans le reste de la France je n'ai jamais assisté à des négociations), le concours du plus obtus a de nombreux concurrents, j'ai un souvenir traumatisant des négociations des municipales 2008.
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede Relique » Lun 21 Mai 2012 14:01

Je me lance à moi-même un pari.

Je pari qu'une alliance MRC-FG aurait provoqué plus de députés pour le MRC qu'avec l'alliance actuelle MRC-PS...

Bon, je dit cela parce que je compte en faire la démonstration après les élections, et qu'il est toujours facile de dire après coup qu'il fallait faire autrement. Je le dis (comme je l'ai dit à d'autres dans ce parti) avant les législatives...

Je pense particulièrement à des candidats autonomes qui bénéficient d'une certaine part de soutien local (haute-garonne, territoire de belfort (les deux circonscriptions), val d'oise, essonne, nord, pas-de-calais... )... Je verrai cela avec les résultats des candidats MRC autonomes, soutenus par le PS, et les candidats FG...

En plus, ça permettrait en 2014 au MRC surement de s'implanter un peu mieux et peut-être d'avoir quelques armes supplémentaires à Belfort contre le PS local...
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede alamo » Lun 21 Mai 2012 14:02

manudu83 a écrit:Quand je lis ça, je me dis que la gauche est vraiment mal barrée, l'acrimonie croissante du FdG vis à vis du PS risque d'amener à un point de non retour, dont je rappelle qu'il a empécher la France d'avoir un gouvernement de gauche pendant 36 ans.


je précise quand même que je n'ai jamais été membre d'un parti politique quelconque

même si j'ai voté à la primaire socialiste. Pour F. Hollande au 2ème tour, mieux placé à mon sens que M. Aubry pour nous débarrasser de Sarkozy, et plus lucide sur EELV, ce que M. Aubry s'est empressée de nous démontrer a posteriori, à peine le scrutin interne achevé, en mettant en balance sur le même plan l'avenir personnel de C. Duflot et l'avenir de la politique énergétique du pays, entre autres

et je suis le premier à m'agacer de certains propos à l'emporte pièces de JLM envers ses anciens camarades du PS, les règlements de comptes personnels n'étant pas le meilleur moyen d'arriver à l'union victorieuse.

Mais cela n'exclut pas un peu de réflexion de fond. Une partie de la Direction du PS continue de rêver à l'instauration d'un bipartisme dont la population ne veut pas, et qui s'est fissuré même dans les pays où il était quasiment institutionnalisé
Et la fracture provoquée par le référendum de 2005 et le vote conjoint PS / UMP au Congrès du texte refusé par la population trois ans plus tard aura du mal à se refermer à gauche comme à droite.

Là, on est dans la place du politique par rapport à l'économique, de l'homme par rapport à l'argent comme moteur de la société, dans la conception de la démocratie, dans la philosophie de la vie si l'on veut.
Les petites tractations d'appareils, nationaux ou locaux, lors d'élections municipales ou cantonales, c'est très anecdotique...
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede manudu83 » Lun 21 Mai 2012 14:09

Effectivement je ne comprends pas la tactique du MRC (depuis l'absence aux européennes de 2009), mais je l'explique parce que JPC et toute une partie des vieux membres penchent vers le PS alors que la génération montante penche vers le FdG. Cela a d'ailleurs progressivement affaibli le parti qui a perdu une partie de ces membres vers les deux ensembles (j'en suis un exemple...).
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede alamo » Lun 21 Mai 2012 14:19

Relique a écrit:Je me lance à moi-même un pari.

Je pari qu'une alliance MRC-FG aurait provoqué plus de députés pour le MRC qu'avec l'alliance actuelle MRC-PS...

Bon, je dit cela parce que je compte en faire la démonstration après les élections, et qu'il est toujours facile de dire après coup qu'il fallait faire autrement. Je le dis (comme je l'ai dit à d'autres dans ce parti) avant les législatives...

Je pense particulièrement à des candidats autonomes qui bénéficient d'une certaine part de soutien local (haute-garonne, territoire de belfort (les deux circonscriptions), val d'oise, essonne, nord, pas-de-calais... )... Je verrai cela avec les résultats des candidats MRC autonomes, soutenus par le PS, et les candidats FG...

En plus, ça permettrait en 2014 au MRC surement de s'implanter un peu mieux et peut-être d'avoir quelques armes supplémentaires à Belfort contre le PS local...



C’est possible mais pas certain, cette alliance avait été mise en place (partiellement, le MdC pratiquent un peu l’alliance à la carte) en 1997, et avait certes permis de faire élire J. Desallangre dans une circonscription fortement PC par exemple, mais avait échoué dans des secteurs de moindre implantation comme St-Nazaire ou Melun.
PCF et MdC faisaient d’ailleurs également groupe commun au Sénat

La question est plutôt celle de la proximité politique sur les grands sujets comme l’Union Européenne, la politique économique et industrielle, le libre échange, etc

On aurait pu s’attendre à voir JP Chevènement (dont on cherche en vain la proximité de pensée avec P. Lamy, Moscovici, Rebsamen ou Cahuzac) soutenir la candidature de Mélenchon plutôt que celle de F. Hollande.
Il ne l’a pas fait

En même temps, le mauvais procès qui a été fait au « Che » (ralliement pour quelques strapontins pour le MRC) me semble injustifié.
Il a sans doute réellement pris sa décision dans le but de peser sur le programme de Hollande, et d’appuyer Montebourg et quelques autres pour faire valoir des idées communes et réorienter le débat sur les aspects économiques et notamment industriels. L’accord PS – EELV, mêlant les délires anti-nucléaires et le boboïsme sociétal qui avait conduit à l’élimination de Jospin en 2002, a sans doute été le déclencheur.

Maintenant, sur le plan des accords électoraux, le FdG aurait peut-être été plus généreux avec le MRC que le PS, mais le rapport de taille entre les deux n’est pas le même.
MRC, PRG et FdG ne pouvaient pas demander au PS un accord en proportion de celui (malheureusement) passé avec EELV, sinon tout le monde aurait été représenté à l’Assemblée, sauf le Parti Socialiste…
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede Relique » Lun 21 Mai 2012 14:29

manudu83 a écrit:Effectivement je ne comprends pas la tactique du MRC (depuis l'absence aux européennes de 2009), mais je l'explique parce que JPC et toute une partie des vieux membres penchent vers le PS alors que la génération montante penche vers le FdG. Cela a d'ailleurs progressivement affaibli le parti qui a perdu une partie de ces membres vers les deux ensembles (j'en suis un exemple...).


En 2009, il y avait eu des tractations assez poussées entre FG et MRC. Il manquait, je crois un seul signe d'ouverture du Front de Gauche: la reconnaissance de la souveraineté des peuples organisés en nations... Si le FG avait fait un signe vers cela à l'époque, le MRC se serait allié au FG en 2009...

D'ailleurs, c'est assez déprimant, parce que si le FG de l'époque avait eu les mêmes discours que Mélenchon 2012, l'alliance se serait faite extrêmement facilement. En 3 ans, Mélenchon a fait évoluer le FG, peut-être seulement temporairement.

C'est aussi la notion d'internationalisme qui cristallise ces débats... Pour le MRC, internationalisme c'est l'esprit Jaurèssien d'une alliance entre les nations, entre les différents peuples qui aiment leur nation. Pour le Front-de-Gauche (en tout cas de l'époque), l'internationalisme, c'était l'absence de nation pour éviter tout nationalisme, parce que pour eux, sans les nations, il n'y a pas de nationalisme...

Personnellement, je pense que s'il n'y avait plus de nations, il y aurait une recrudescence de racisme, sexisme et homophobie... Les nationalistes ont juste trouvé les nations comme exutoires débiles pour leur haine de l'autre, mais si on leur enlève les nations, ils auront toujours de tels exutoires débiles, différents seulement...

Mais bon, je crois que si Chevènement avait soutenu Mélenchon, le MRC aurait pu prendre part au front-de-gauche et peser un peu plus dans cette gauche de la gauche pour faire valoir son discours "patriotique" qui ne se base pas sur la haine des autres mais sur l' "amour" d'évènements historiques auxquels le PC et ses ancêtres ont participé activement (1789, le CNR et avant l'école publique, gratuite, obligatoire etc.., choses dont les gauches de l'époque avaient pris part... ). Avec le PS, le MRC ne sera qu'un appoint, une caution qui sera cantonnée à des lieux bien particuliers jusqu'à extinction des derniers vieux militants, les plus jeunes partant, ne voyant pas d'avenir au mouvement, tandis qu'avec le Front-de-Gauche, il peut y avoir une dynamique qui permettrait aux militants MRC de s'impliquer dans des endroits où le PS ne confierait que des candidatures-suicide mais où le front-de-gauche peut faire participer plus démocratiquement...
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede manudu83 » Lun 21 Mai 2012 14:32

Les petites tractations d'appareils, nationaux ou locaux, lors d'élections municipales ou cantonales, c'est très anecdotique...


Je signale que j'ai entendu au moment ou on parlait d'un accord pour des candidatures uniques : "il n'est pas question de se retirer après leur comportement des cantonales" donc ce n'est pas si anecdotique.

Sur les spécialistes élections du PS, ils sont en général assez bons, malheureusement leur conseil ne sont pas suivis, on préfère souvent "le retour de terrain", ou l'affirmation de l'élu local "je la sens bien cette élection". Pour les cantonales de l'année dernière, sondage en main, le responsable élection affirmait qu'il y aurait des éliminations à cause de la division à gauche, et que croyait vous qu'il arriva ? Pas d'union et des candidats éliminés.
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Re: Les négociations entre partis de gauche - Législatives 2012

Messagede alamo » Lun 21 Mai 2012 15:26

c'est d'autant plus dommage qu'à une triangulaire serrée, on peut passer avec 34 ou 35% des voix
dans certains secteurs du Var, des Alpes-Maritimes, du Vaucluse, des Pyrénées-Orientales, mais aussi en Moselle, dans le Haut-Rhin, la haute-Marne, etc, le plus dur était de passer le premier tour.
ensuite, entre le FN et les dissensions à droite (voir Guibal à Menton), tout peut arriver.

Certaines circonscriptions auraient été quand été conservées par l'UMP mais une trentaine pouvait être gagnée, et là-dessus le PS en aurait récupéré 22 ou 23.
ce ne sont peut-être pas les experts eux-mêmes qui sont mauvais, mais les politiques, qui derrière,ont le dernier mot, qui ne savent pas compter mais se prennent pour des stratèges géniaux.
c'est le résultat qui compte, et au final c'est une grosse connerie. Normalement elle n'empêchera pas le basculement de l'Assemblée (avec le scrutin majoritaire, quand ça change l'écart est d'environ 80 sièges, pas de 3 ou 4) mais va en atténuer sensiblement l'ampleur.
Et c'est ça qui est dommage (pas le fait que quelques députés FN ou équivalents soient élus, épouvantail commode qui permet à certains de se prendre pour Jean Moulin comme si les panzers étaient à nos portes, alors qu'une juste représentation de l'opinion à l'Assemblée n'aurait rien de scandaleux en soi)
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