Politiquemania

La base de données de la vie politique française

Les législatives dans le Val-d'Oise

Dimanche 17 juin
A partir de 20h00
Nouveau découpage électoral et composition de l'Assemblée nationale : exprimez-vous sur les enjeux des prochaines législatives de juin 2012.

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede vudeloin » Lun 9 Jan 2012 21:46

Poursuivons la présentation de quelques données val d’oisiennes…

La sixième circonscription regroupe les cantons d’Enghien les Bains (DVD, 47 748 habitants, composé des communes d’Enghien, de Deuil la Barre et de Montmagny), de Sannois (UMP, 25 856 habitants, correspondant à la ville), Saint Gratien (UMP, 20 258 habitants, même situation que Sannois) et Soisy sous Montmorency (UMP, 22 619 habitants, composé des communes de Soisy, Andilly et Margency).

Les ciseaux de Marleix, a priori, ont ici préservé une circonscription destinée à rester à droite pour un certain temps.

Enghien les Bains, comme j’ai eu l’occasion de le dire, est sans doute la commune la plus à droite du Val d’Oise, en tout cas de celles ayant une certaine importance (au dessus de 3 500 habitants) et le vote de ses habitants ne peut, de toute manière, que compenser largement toute velléité de vote à gauche qui pourrait se manifester par ailleurs, c'est-à-dire à Deuil la Barre et, surtout à Montmagny.

Cette ville est la seule des trois villes du canton à avoir connu une municipalité de gauche, avec un mandat d’au moins dix huit ans du maire communiste René Cochelin (de 1965 à 1983) et un mandat à direction PS (de 1995 à 2001).

Deuil la Barre connaît, elle une évolution vers la gauche, après avoir été une commune gérée pendant vingt sept ans par Henri Hatrel, un élu plutôt centriste qui fut aussi conseiller général du canton, elle tend ces dernières années à évoluer, sous l’effet de l’arrivée d’une nouvelle population, venue notamment de la Seine Saint Denis toute proche.

Ainsi, la liste de droite de 2008 n’a été élue qu’avec un peu plus de 52 % des voix et Jean Paul Huchon l’a emporté de 500 voix lors des régionales 2010.

Sannois, c’est la ville de Yannick Paternotte, député de la 9e circonscription.

De 1959 à 1992, la ville a été gérée par un médecin DVD, le docteur Cancelier, élu face à un PCF qui jouissait alors d’une certaine influence dans le secteur (on n’est pas loin d’Argenteuil, sur la butte de Sannois…) et il est arrivé que le canton soit à gauche, même si ce n’est qu’en 1985 qu’il a été individualisé, par séparation des deux villes jumelles, Sannois et Saint Gratien.

Ainsi, de 67 à 79, c’est le maire radical socialiste ou socialiste indépendant de Saint Gratien, le docteur Hovnanian qui fut conseiller général.
Puis de 1979 à 1985, le mandat de conseiller général échoit à Francis Combes, secrétaire de l’Union des Etudiants Communistes, poète et aujourd’hui éditeur (la maison d’édition Le Temps des Cerises) grâce à un principe assez simple : une certaine influence (entre 20 et 25 %) dans les deux villes du canton pour le PCF et une influence plus inégale du PS (plus fort à Saint Gratien, moins à Sannois) faisant du PCF la première force à gauche.

En 1985, Yannick Paternotte, ancien candidat écologiste (personne ne rit) en 1978, est élu conseiller général.

A noter qu’entre 2007 et 2011, le socialiste Christophe Dulouard, à la faveur de la partielle générée par le cumul des mandats, avait emporté le siège.

Il y a donc un « fond « de gauche dans l’électorat sannoisien qui ne peut manquer, de temps à autre, de se manifester.

Saint Gratien, pour sa part, est une ville qui, pendant les dix huit années de son expansion urbaine, fut gérée par le docteur Hovnanian, un homme de centre gauche d’origine évidemment arménienne et qui a vu se développer la ville au cours des années 60 et 70, à partir de deux grands quartiers d’habitat social, d’une part le Forum, en centre ville, et d’autre part les Raguenets, ZUS située plus près de la limite avec Epinay sur Seine.
Nous reviendrons sur ces réalités locales, d’autant qu’une partie de Saint Gratien, située à proximité d’Enghien et de son lac, est beaucoup moins défavorisée…
La gauche de « programme commun » a pris la mairie en 1977, avec une équipe plurielle, menée par Lucien Cavelier et comptant parmi ses élus Claude Neuschwander, un responsable d’entreprises qui s’était rendu célèbre à l’époque en reprenant la marque Lip, après la longue lutte des salariés de cette entreprise horlogère bisontine, manifestation de l’autogestion.
La droite a pris la ville en 1983 et ne l’a plus lâchée depuis, obtenant notamment plus de 66 % des voix aux municipales 2008.

Pour le canton de Soisy, nous sommes en présence d’un fief de la droite val d’oisienne, constitué autour de Soisy, commune qui accueille la moitié de l’emprise du Champ de Courses d’Enghien, et qui n’a connu que deux maires, de droite, depuis quarante ans (Roger Faugeron jusqu’en 1995 et Luc Strehaiano depuis).
Quant à Andilly et Margency, deux petites villégiatures sur les coteaux de Montmorency, destinées à une population plutôt aisée, elles ont toujours voté à droite et ce depuis fort longtemps.
Margency fut même, assez longtemps, la tête de pont du RPR dans le département.

Septième circonscription : elle comprend les cantons de Domont (DVD rallié à la gauche, 23 565 habitants, comprenant les communes de Domont, Bouffémont, Attainville et Moisselles), d’Ecouen (PS, 32 350 habitants, comportant les communes d’Ecouen, Ezanville, Saint Brice sous Forêt, Le Mesnil Aubry, Piscop et Le Plessis Gassot), Montmorency (UMP, 22 619 habitants, communes de Montmorency et Groslay) et Sarcelles Sud Ouest (PS, 29 647 habitants).

Le canton de Domont est aujourd’hui représenté par un élu DVD rallié à la gauche, Robert Daviot, après deux mandats de gauche entre 76 et 82, puis entre 88 et 94.
A noter aussi que Domont a eu, entre 1977 et 1995, une municipalité de gauche à direction PS, d’abord avec Jean Driollet puis avec Marie France Lecuir, ancienne députée PS du Val d’Oise.
Bouffémont, pour sa part, n’a connu qu’un seul mandat à droite (entre 2001 et 2008) depuis quarante ans, le principal titulaire du poste ayant été l’ex député PS de la 5e circonscription version années 70, Michel Coffineau.
Dans le canton d’Ecouen, le chef lieu, célèbre pour son Château dédié à l’accueil du Musée National de la Renaissance, est une mairie PS depuis 1977 et la première élection de l’ex sénateur PS du Val d’Oise, Bernard Angels.
Ezanville, pour sa part, est durablement une ville marquée à droite, avec le très long mandat (je crois qu’il a duré au moins trente ans) du giscardien Maurice Gigoi, un temps conseiller général du canton.

Saint Brice sous Forêt, dont le développement urbain est plus tardif (moins de 5 000 habitants en 1968, plus de 14 000 aujourd’hui), a eu une expérience de gauche en 1995 qui ne s’est pas renouvelée pour l’heure.

Enfin, dans les années 70 80, Piscop a eu un maire communiste, Joseph Denquin, avant que la droite ne reprenne pied à la mairie de ce village en lisière de forêt.

Quant au mandat de conseiller général d’Ecouen, sur un territoire évolutif (Saint Brice, en 1976, votait avec le vieux Sarcelles, par exemple), il a surtout été l’apanage de Maurice Gigoi de 1973 à 1998 avant de tomber à gauche (au PS), pour y rester encore.

Le canton de Montmorency est aujourd’hui à droite, alors même que la principale ville qui le compose est aujourd’hui gérée par la gauche, ce qui n’avait jamais été le cas.

Le canton, dont le découpage a varié avec le temps, avait eu, à la Libération, une conseillère générale communiste, en la personne de Germaine Leriche et, plus près de nous, en 1979, un conseiller général PS, M. Piérot, dont la victoire avait, alors, laissé entrevoir la possibilité d’un changement de couleur politique du Conseil général.

Pour le reste, la ville comme le canton ont toujours été à droite, notamment avec Alfred Noachovitch, le père de l’avocate un peu connue par la télévision, Sylvie, qui s’était présentée contre DSK lors des législatives de 2007.

Enfin, le canton de Sarcelles Sud Ouest regroupe, pour l’essentiel, les électeurs sarcellois domiciliés dans le vieux village, noyau urbain de la ville, ainsi qu’une partie des habitants des cités construites, au fil des années soixante et soixante dix, à proximité immédiate de la Nationale 16.

Le grand ensemble du Bois de Lochères, pour l’essentiel, est lui attaché au canton Nord Est.

Sarcelles est une ville symbole de l’urbanisme des années 50 et 60 (la réalisation du grand ensemble s’étant répartie sur plusieurs tranches, numérotées I à VI de mémoire), et des mutations de la société française de cette époque.

Elle a ainsi, au début, accueilli une bonne partie des nouvelles couches salariées travaillant sur Paris (il n’y avait pas de gare SNCF proche du grand ensemble au début, l’actuelle gare de Garges Sarcelles n’ayant d’abord été qu’une halte) puis, à compter de 1962, une importante communauté rapatriée, et notamment juive sefardite, et, par la suite, les salariés originaires des DOM TOM et nombre de familles issues des différentes immigrations.
Sarcelles est une sorte de ville monde, avec une bonne centaine de nationalités ou d’origines différentes, assez loin, faut il le dire, du Plessis Gassot et de ses champs de blé, de pommes de terre ou de betteraves.

Huitième circonscription : elle comprend donc le canton de Sarcelles Nord Est (PS, 29 774 habitants, en gros l’essentiel du grand ensemble), de Villiers le Bel (PS, 40 334 habitants, avec les communes de Villiers le Bel et d’Arnouville les Gonesse), et les deux cantons de Garges les Gonesse Est et Ouest (PS et UMP, respectivement 22 552 habitants entre Garges et Bonneuil en France et 18 373 habitants).

Là, on se trouve dans le Val d’Oise urbanisé des années 60.

Recensement 1962 : Garges 10 483 habitants, Sarcelles 35 800 habitants (sur l’ensemble de la ville), Bonneuil 491 habitants, Villiers le Bel 12 797 habitants, Arnouville 10 227 habitants, soit un total de 69 798 habitants.

Recensement au 1er janvier 2009 : Garges les Gonesse 40 215 habitants, Sarcelles 59 421 habitants, Bonneuil en France 710 habitants, Villiers le Bel 27 013 habitants, Arnouville les Gonesse 13 321 habitants, soit un total de 140 680 habitants.

Et dans un Val d’Oise de tradition plutôt de gauche : Garges les Gonesse a eu un maire communiste de la Libération à 1995, Sarcelles a été PCF de 1965 à 1984, avant de devenir PS en 1995 avec DSK puis François Pupponi , Villiers le Bel a un maire socialiste depuis au moins 1953, notamment avec Louis Perrein, un temps Sénateur PS du Val d’Oise (après avoir été, un certain temps, directeur départemental des PTT du Val de Marne), puis Raymonde Le Texier, également Sénatrice, et désormais Didier Vaillant.
Quant à Arnouville, elle a eu un maire communiste, Antoine Demusois, dit « Bouboule », entre la Libération et 1949, année où il est battu par une liste rassemblant à la fois la SFIO, le MRP et la droite et conduite par le socialiste Paul Mazurier (que j’ai appelé par erreur d’un autre prénom sur un autre message), qui sera député de la 5e circonscription du Val d’Oise lors de la première législature de la Ve République.
Paul Mazurier, en l’espèce, bénéficiera, face au candidat gaulliste Louis Vallon, du soutien du PCF, alors même que le candidat communiste, Roger Gaston, alors maire de Goussainville, était arrivé en tête de la gauche.
Paul Mazurier a un peu « raté « sa succession puisque son adjoint Claude Bigel (la mairie d’Arnouville ne sera jamais, entre 1949 et 1977, une mairie d’union de la gauche) adhérera au Parti socialiste démocrate, se présentant d’ailleurs aux législatives face au communiste Henri Canacos, alors maire de Sarcelles et plusieurs fois député (de 67 à 68 puis de 73 à 81).
Claude Bigel finira comme membre de l’UDF, avant que son successeur, Michel Aumas, actuel maire de la ville, n’intègre l’UMP.

La neuvième circonscription comprend, pour sa part, les cantons de Gonesse (PS, 36 848 habitants), Goussainville (PS, 39 965 habitants) et Luzarches (UMP, 36 135 habitants).

Le découpage initial du Val d’Oise était plus simple, ne composant que deux cantons là où nous en avons désormais trois.

Ainsi, Goussainville appartenait au canton de Gonesse jusqu’en 1976 et une partie des communes du canton de Gonesse, entre 1976 et 1979, sont aujourd’hui dans celui de Luzarches (notamment Fosses, Marly la Ville ou encore Survilliers).

Nous sommes dans un secteur où l’influence de la gauche est réelle et parfois ancienne.

Ainsi, Goussainville a eu une municipalité de Front Populaire en 1935 et le PCF a présidé aux destinées de la ville de 1945 à 1983, avant de la reprendre pour un mandat (1995 – 2001) et de voir le PS reprendre la municipalité, en alliance avec d’autres forces de gauche à l’occasion d’une partielle en 2009.

De 1935 à 1953, outre l’interruption due à la guerre, c’est un médecin, proche du PCF, le docteur Rousseau, qui a conduit la municipalité de Goussainville.
Il fut suivi par Roger Gaston, résistant et déporté, forgeron de son état, élu de 1953 à 1983.
Après deux mandats assumés par Elisabeth Hermanville (qui ne semble pas avoir renoncé à se présenter aux élections de 2012), c’est Michel Toumazet, ex premier adjoint de Roger Gaston et professeur de mathématiques, qui fut élu en 1995.
Le retour de la droite, avec Antoine Casula, en 2001, s’est donc terminé comme on le sait avec la victoire de la liste de gauche d’Alain Louis lors de la partielle de 2009.

Gonesse, pour sa part, a eu un maire communiste à la Libération, Marcel Peyralbe, juste avant qu’une liste MRP SFIO (une habitude de la région) ne le déloge de la municipalité avec l’élection du centriste Emmanuel Rain, libraire de son état.
Maire jusqu’en 1971, Emmanuel Rain sera alors remplacé par un autre centriste, le pharmacien Bernard Février, qui sera d’ailleurs par la même occasion, de 1976 à 1998, le premier conseiller général du canton de Gonesse tel que nous le connaissons, à peu près, aujourd’hui.

Elu avec une poignée de voix d’avance dans un canton plus étendu qu’aujourd’hui, Bernard Février sera réélu avec plus de facilité en 1979 (où certaines communes furent détachées du canton et regroupées avec Luzarches, comme Fosses ou Marly la Ville), en 1985 (surtout où il manqua de peu l’élection au premier tour) et 1992.

Mais le passage de témoin n’est pas réussi, ni en mairie, ni au conseil général, et le PS a tout ramassé en 1995 et 1998, avec Jean Pierre Blazy, professeur d’histoire géographie dans les collèges de la ville, en mairie et son adjointe Viviane Gris comme conseillère générale.

Tout cela avant 2011 et l’élection de Cédric Sabouret, administrateur au Sénat et conseiller municipal.

Dans le canton de Luzarches, les deux principales communes, Fosses et Marly la Ville, sont de gauche, et, de fait, PCF ou apparentés depuis un certain temps : 1977 pour la première et 1971 pour l’autre.

Luzarches, par contre, est durablement de droite (la commune, située aux confins de l’Oise et du Val d’Oise, fut le lieu de résidence de Jacques Foccart, l’ancien conseiller Afrique du Général de Gaulle), de même qu’une bonne part des petites communes de son canton.

Fontenay en Parisis, qui compte près de deux mille habitants, est désormais une mairie PS, tandis que, dans le canton de Gonesse, une commune comme Vémars est revenue à gauche après une première expérience engagée en 1977 avec Gérard Dreyfus, élu PCF, enseignant de lycée technique.

Cette commune de Vémars conserve le souvenir de François Mauriac et de sa famille puisque l’écrivain girondin a vécu les dernières années de sa vie dans sa maison dans le village et que certains des membres de sa famille, rattachés à la famille noble polonaise Wiazemsky, reposent également dans le cimetière local.

Pour Roissy en France, surtout connu pour l’aéroport, la mairie est de droite depuis 1977, après un mandat de gestion socialiste avec Raymond Oisée, remplacé par le gaulliste André Toulouse.

Enfin, le Thillay, parmi les autres communes de quelque importance, a connu le long mandat d’un élu SFIO, Clément Demaret, de 1935 à 1965, avant un mandat relativement long d’un autre socialiste, André Lecomte, de 1965 à 1982, qui ne fit cependant jamais de liste d’union de la gauche avec les communistes, puis une gestion de droite avec Jean Laffitte puis Marie Thérèse Plamont entre 1982 et 2001.
La mairie fut finalement reprise par un élu proche du PS, Georges Delhalt, qui avait été adjoint d’André Lecomte avant d’être chef de file de la gauche en 1983 dans l’une des rares expériences de gauche unie dans cette commune.

Ceci dit, comme on le voit, la neuvième circonscription dispose d’une certaine tradition de vote à gauche, malgré des villes comme Louvres, où, régulièrement majoritaire en voix aux scrutins nationaux dans les années 70 ou 80, elle n’a pourtant jamais réussi à conquérir la mairie.

La dixième circonscription, enfin, regroupe les cantons de l’Hautil (DVG – EELV, 45 208 habitants une fois déduite la population de Neuville sur Oise) et Cergy Nord (UMP, 59 927 habitants).

On est, là, dans le Val d’Oise, de développement récent, encore.

Nous avons déjà parlé de Cergy, la partie de la ville votant sur le canton étant majorée du vote d’Osny, ville de droite de longue date et des communes plus rurales de Puiseux Pontoise et de Boissy l’Aillerie.
Le canton de l’Hautil, c’est l’explosion permanente de la population.

1975 : Jouy le Moutier, commune de droite, compte 1 204 habitants, Courdimanche 725, Vauréal 641, Menucourt 4 082 et Boisemont 382, soit un total de 7 034 habitants pour la partie qui nous intéresse du canton.

1977 : Menucourt élit une municipalité de gauche, comme Courdimanche, Vauréal et Boisemont.

Après quelques péripéties, Menucourt repassant à droite de 1995 à 2001, Courdimanche choisissant de nouveau la droite de 1983 à 2008, Boisemont revenant à droite en 1983, quatre des cinq communes du canton présentes sur le siège sont à gauche.

Alors, évidemment, il y a deux maires de tendance écolo, à Menucourt et à Vauréal.
Mais, pour le coup, dans un cas, il est le seul élu EELV de son conseil et je ne crois pas qu’ils soient plus de 3 élus Verts dans l’autre cas.

En tout cas, affaire à suivre et qui dépendra beaucoup de la mobilisation électorale, notamment dans les cités de Cergy…
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede Nico78 » Mar 17 Jan 2012 10:52

Le maire PCF de Bezons, Dominique Lesparre, a officialisé sa candidature sur la 5e circonscription. Sa suppléante sera Rachida Habri, adjointe au maire d'Argenteuil.
http://www.vonews.fr/article_16056
Nico78
 
Messages: 1696
Inscription: Sam 6 Nov 2010 21:31

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede Nico78 » Lun 23 Jan 2012 22:34

Coup de théâtre dans la 3e circonscription où le PS change de candidat après pourtant une primaire très disputée qui avait vu la victoire de Garance Yayer.
Législatives : le PS soutiendra finalement le maire (MUP) de Montigny sur la 3e

Le PS accorde finalement sa candidature au maire de Montigny-les-Cormeilles, qui appartient au parti de Robert Hue, le MUP.
Robert Hue soutenant François Hollande aux présidentielles, il y a une petite contrepartie...
http://www.vonews.fr/article_16171
Nico78
 
Messages: 1696
Inscription: Sam 6 Nov 2010 21:31

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede Zimmer » Lun 6 Fév 2012 23:47

Jean-Philippe a écrit:Voici un article de Marianne 2 qui parle de l'utilisation prochaine par l'UMP de sondages de notoriété pour départager des candidats à l'investiture.
Dans la 6e, très à droite puisque composée des communes de Soisy, Enghien, Sannois, Deuil-la-Barre et Saint-Gratien, il s'agit de départager trois candidats :
- le sortant UMP-PRV François Scellier, conseiller général (1e vice-président du CG 95) et ex maire de Saint-Gratien, qui veut se représenter à 76 ans en 2012
- Luc Stréhaiano, son suppléant, maire et conseiller général de Soisy
- Yanick Paternotte, député de la 9e circonscription (autour de Roissy) qui souhaiterait revenir sur une circonscription moins risquée alors qu'il a pris le siège au sortant PS avec moins d'un point d'avance en 2007.

L'UMP n'aimant pas les primaires, même celles réservées aux militants, elle se complique la vie et se ridiculise un peu : en Italie, entre Berlusconi et Mario Monti, le 1e est plus connu que le 2e (de peu maintenant, mais c'est indiscutable), ce n'est pas pour autant que les Italiens préfèrent le 1e au second.

Sans parler pour cette 6e circonscription, du maire centriste d'Enghien-les-Bains, Philippe Sueur, déjà candidat aux sénatoriales qui sera probablement candidat.


Tandis que François Scellier a de nouveau été investi par l'UMP dans cette 6ème circonscription et que Yanick Paternotte restera, quant à lui, candidat dans la 9ème où il a également reçu l'investiture de ce parti, Luc Strehaiano se présentera malgré tout contre celui dont il était jusqu'à présent le suppléant.

A cette occasion, on peut rappeler que la candidate du PS, toujours dans cette 6ème circonscription qui a en effet de très fortes chances de rester à droite, est la conseillère municipale (opposition) de Saint-Gratien, Christine Neracoulis.

http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/luc-strehaiano-se-presentera-contre-francois-scellier-30-01-2012-1835932.php
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede vudeloin » Mar 7 Fév 2012 00:46

Scellier serait il atteint par la limite d'âge ?
C'est sans doute le sentiment de ses concurrents, y compris de Yannick Paternotte qui sait minces ses propres chances de réélection dans la neuvième circonscription.
Ceci dit, la droite doit quand même se méfier de ses divisions..
Il serait tout de même dommage que la sixième circonscription, qui doit être la seule du Val d'Oise où elle dispose de chances sérieuses d'être élue, lui échappe, pour cause de bisbilles...;)
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede Draume » Mar 7 Fév 2012 07:25

Ah bon, vous voyez Houillon battu dans la 1° à Pontoise. Un comble ?
Draume
 
Messages: 1659
Inscription: Lun 26 Déc 2011 17:11

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede vudeloin » Mar 7 Fév 2012 11:31

La première n'est pas le siège le plus sûr pour la droite dans le département.
Deux des quatre cantons vexinois (Magny et Sausseron) sont à gauche (ce sont aussi les plus peuplés dans le genre), Pontoise est une ville "sur la tranche" et le canton de Beaumont peut fort bien voter en masse pour Arnaud Bazin aux élections cantonales et à gauche aux élections nationales.
En 2007, avec une droite dans des hautes eaux, Philippe Houillon n'a fait que 51 % sur Beaumont (57 voix d'avance), eu 5 voix d'avance à Bernes et 2 à Bruyères, toutes communes qui ont réélu des mairies DVG ou de gauche en 2008.
Il l'a aussi emporté à Ronquerolles (108 voix de bonus), Mours (64 voix), Champagne sur Oise (356 voix) Nointel (53 voix).
La candidate PS, Corinne Drolon, maire de Bray et Lu (un village situé aux confins de l'Eure dans le canton de Magny) était arrivé en tête de 33 voix sur Persan.

En 2010, lors des régionales, nous avons eu les résultats suivants

Beaumont : Huchon 1 325 voix Pécresse 852 voix
Bernes : Huchon 436 voix, Pécresse 250 voix
Bruyères : Huchon 545 voix, Pécresse 253 voix
Champagne : Huchon 674 voix, Pécresse 628 voix
Mours : Huchon 252 voix, Pécresse 229 voix
Nointel : Huchon 142 voix, Pécresse 147 voix
Persan : Huchon 1 242 voix, Pécresse 677 voix
Ronquerolles : Huchon 171 voix, Pécresse 170 voix

Pour info, Pontoise : Huchon 3 857 voix, Pécresse 2 907 voix
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede Draume » Mar 7 Fév 2012 12:01

Certes
Mais il a fait 58,6 % au 2° tour de 2007 sur la circonscription, et plus de 7.000 vois d'avance.
Perdra t il 9% ?
PH est assez implanté
Draume
 
Messages: 1659
Inscription: Lun 26 Déc 2011 17:11

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede vudeloin » Mar 7 Fév 2012 15:37

Oui, mais de l'eau a coulé sous les ponts, depuis 2007, y compris ceux de l'Oise... ;)
Notamment depuis que le canton du Sausseron est passé à gauche et que la position du conseiller général de gauche de Magny s'est renforcée.
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

Re: Les législatives dans le Val-d'Oise

Messagede vudeloin » Mar 7 Fév 2012 15:55

Dans cette première circonscription, cher Draume, la candidate PS Corine Drolon n'est arrivée en tête, au second tour, que dans 2 communes : la sienne, Bray et Lû, marquée par la présence de la fonderie au zinc du groupe Umicore (ex Vieille Montagne) et ... Persan, ville d'Arnaud Bazin, président du conseil général mais ville cheminote, au départ.
Toutes les autres, même Magny en Vexin, même Auvers sur Oise, ont voté pour Houillon.
Problème : en 2008, la gauche a gardé ses positions sur le canton de Beaumont (à commencer par le chef lieu, Bernes et Bruyères), gardé Magny en Vexin, assuré la mairie de Marines,celle d'Auvers, ajouté Us et Nucourt, confirmé Valmondois, Montreuil sur Epte, Frouville et les maires fidèles absolument à la droite et à l'UMP sont de plus en plus discrets...
Je dois dire que ma préoccupation vient plutôt du fait que certains élus locaux du Vexin penchent très à droite, si vous voyez ce que je veux dire...
vudeloin
 
Messages: 8288
Inscription: Mer 5 Jan 2011 11:39
Avertissements: 3

PrécédenteSuivante

Retourner vers Elections législatives de 2012

Vidéos

Découvrez notre sélection de vidéos en lien avec l'actualité.

Voir toutes les vidéos

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 5 invités