de vudeloin » Mer 12 Jan 2011 12:40
Autant pour moi comme dit l’autre, tout simplement pour rappeler par la même occasion que le score de la liste PCF de 1995 en Seine Maritime était supérieur à celui attendu, se situant à 6 voix du nombre de suffrages obtenu en 1986, avec le Havre ( entre autres ) à gestion communiste.
Et le score de 2004 est resté très proche de celui de 1995, sous les mêmes conditions, guère améliorées de par des déperditions complémentaires ( Dieppe en 2001 perdue par le PCF et Rouen cédée aux centristes par le PS ).
Comme quoi, les électeurs peuvent varier dans des proportions parfois surprenantes.
Pour ce qui est des disparités entre suffrages escomptés et suffrages obtenus, on peut aussi prendre le cas de l’Aveyron en 2008.
La droite présente les pires candidats : Jacques Godfrain, ancien Ministre, ancien député, ancien maire de Millau, fraîchement battu aux municipales de 2008 et Jean Puech, présentant les mêmes caractéristiques plus celle d’avoir été PCG et d’avoir renoncé à son mandat sur le canton de Rignac, où il a été remplacé par Anne Marie Escoffier…
Le ticket de gauche a quelques qualités puisque se présente justement Anne Marie Escoffier, ancienne Préfète du département et Alain Fauconnier, le maire de Saint Affrique, au premier rang de l’action sur les services publics, en l’occurrence l’hôpital local.
D’après mes calculs, 70 votes ont bougé, transgressant les clivages présumés et conduisant à la déconfiture des deux candidats UMP.
Situation locale ? Ou tendance lourde reproduite à plusieurs reprises lors de ce renouvellement 2008 ?
Sans doute un peu des deux, et l’effet cumulatif est terrible, créant une dynamique électorale qui transcende les calculs d’apothicaire
( je tiens à préciser que je n’ai rien contre les pharmaciens et les chimistes, mais que, bon la politique c’est plutôt de la physique, à mon avis…)
Nous verrons donc en 2011 si le cumul de la réforme des finances locales, de celle des collectivités territoriales, de celle du service postal, de celle des retraites et des inimitiés personnelles les plus diverses aura quelque effet sur le renouvellement du Sénat.
Ajoutons y une bonne louche de renouvellement des générations d’élus, de l’origine professionnelle comme du sexe, et le cocktail appelle toute notre attention.