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Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Forum de discussion dédié aux élections sénatoriales de septembre 2011 et au renouvellement pour la première fois d'une moitié du Sénat français.

Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede SALVAT » Mar 11 Jan 2011 23:37

Je crois qu'il faut toujours repartir du socle que constitue le résultat des élections de 2001 :
1368 inscrits - 1349 votants - 1348 exprimés
Liste PS-PCF-PRG 570 voix 2 élus Yvves DAUGE (PS) et Marie France BEAUFILS (PCF)
Liste RPR 482 voix 1 élu Dominique LECLERC (RPR)
Liste DL 138 voix
Liste UDF-CDS 85 voix
Liste verts 50 voix
Liste LO 9 voix
Liste divers 6 voix
Liste FN 5 voix
Liste MNR 2 voix

Droite toutes tendances confondues : 793 voix, Gauche : 629 voix, EXD : 7 voix, div : 6 voix.
Quelles modifications dans le corps électoral suite aux municipales (avec réserves d'usage)?

villes de plus de 3500 habitant :
de droite à gauche : BALLAN-MIRE, ESVRES, FONDETTES,
de gauche à droite : VEIGNES, VERETZ

de droite à gauche : AZAY le R., BOURGUEIL, LIGUEIL, MARCILLY en M. (?)
de gauche à droite : SORIGNY,

Pertes de la droite : - 80 (avec la question du vote des centristes ayant été élus sur des listes gaucheMODEM)
Pertes de la droite au conseil général : - 5 +1 soit - 4 en 2008 et - 5 en 2004 : TOTAL - 9
Députés : + 1 à droite
conseillers régionaux : + 3 à gauche.
Un différentiel par rapport à 2001 de 90 voix....

Globalement, gauche et droite sont roue dans roue, avec un léger avantage pour la gauche.
Or, la gauche ne pourra pas occuper les trois sièges car je ne crois pas à la réélection de Marie France BEAUFILS même si le PS l'intègre dans sa liste et invite ses électeurs à voter pour les trois candidats présentés conjointement.
Dans le cas d'une liste bloquée les voix des uns profitent aux autres : ici le panachage se fera et un certain nombre d'électeurs DVG (majoritaires dans la gauche départementale ) voteront pour les deux candidats du PS et pour une part se contenteront de ce choix a minima,(tout à fait possible) qui profitera à un candidat de la droite soit exprimeront une préférence en intervenant dans la concurrence que se livreront les candidats de la droite : des DVG votant pour l'UMP LECLERC ? Le fossé me paraît bien large à franchir, quels que puissent être le profil et les qualités du sénateur LECLERC...tandis que la candidature LOUAULT, moins lointaine, leur permettrait de discriminer l'UMP et d'exprimer une forme de censure du parti qui a promu la réforme territoriale.
Beaucoup d'élus DVG se sont présentés contre les listes d'union de la Gauche, donc par anticommunisme, voire même en alliance avec des centristes : ils ne voteront pas pour la sénatrice communiste sortante.
Donc et sous réserve d'inventaire plus approfondi , d'informations complémentaires et de nouvelles candidatures, 2 PS et un "centriste".
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede vudeloin » Mar 11 Jan 2011 23:39

Le problème de Dominique Leclerc , c'est d'avoir été rapporteur des deux textes sur les retraites, celui de 2003 et celui de 2010. Reste pour lui à espérer qu'il n'y ait pas trop de syndicalistes dans le collège électoral du Sénat.
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede vudeloin » Mer 12 Jan 2011 01:07

Pour compléter l'information de chacun, je vous livre mes estimations, sous réserves habituelles, des votes au sein du collège des délégués des conseils municipaux.

Sur cette estimation, la gauche disposerait de 710 voix environ, contre un peu moins de 680 votes pour la droite et le centre.
A noter que le seul fait que la ville de Tours soit a gauche coûte 100 voix de débours à la droite, c'est à dire plus que ce qu'elle tire comme avantage de sa domination dans le Lochois, terre d'élection d'Hervé Novelli.
Problème tout de même pour la gauche : ses trois candidats sont sur l'arrondissement de Tours, et même assez proches les uns des autres, alors que le candidat centriste vient de celui de Loches.
Ceci dit, il n'a pas forcément beaucoup à voix à y gagner...
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede SALVAT » Mer 12 Jan 2011 10:35

cher vudeloin, nous sommes d'accord sur les chiffres d'estimation,... comme quoi le calcul d'apothicaire.....
Tu reviens sur Tours : certes, le poids n'en est pas négligeable mais ce n'est pas un fait nouveau par rapport à 2001 où la mairie avait déjà basculé...seules sont à prendre en compte les évolutions : 3 conseillers de droite de moins sur la ville = - 9 voix, par rapport à 2001 (prises en compte dans le post d'hier).
C'est pourquoi les surprises suite à l'évolution de plusieurs villes (ex. l'Eure ) n'auraient pas eu lieu d'être : les différentiels sont réduits au niveau du collège électoral sénatorial : c'est 12, 15, 19 voix en moyenne qui changent de camp. Dans les grosses villes la désignation des délégués supplémentaires a de plus fortes conséquences : ex Tours chaque conseiller désigne 2,n délégués.
Que dans un conseil, il puisse y avoir une ou deux voix discordantes par rapport à la tendance attendue , oui, surtout dans les villes moyennes... mais...ce sera compensé dans une autre : donc, globalement on s'y retrouve.
Les grandes villes font illusion si dans leur évolution elles ne sont pas accompagnées par d'autres évolutions semblables et dans le même sens.
La caractéristique dans bien des départements, c'est que l'on constate dans le détail qu'aux élections de 2008, il y a eu davantage de basculements vers la gauche, mais en parallèle amortissement de leur effet par quelques mouvements inverses. On l'a déjà vu, dans certains départements on arrive à un bilan quasi nul.
L'Indre et Loire se trouvait, en 2001, dans une situation plus tendue qu'en 1992 : quelques évolutions depuis 2001 ont suffi pour que le cap des 50% ait été franchi par la gauche : situation de prééminence encore fragile comme l'était devenue celle de la droite en 2001. C'est là que jouent des éléments tels que la personnalité des candidats et peut-être plus marginalement, à mon sens,--mais je sais que mon sentiments n'est pas partagé par beaucoup d'intervenants comme toi...mais je persiste --, sur la localisation d'implantation des candidats. C'est un vote politique à 93% et d'estime personnelle à 5% (un exemple : le sénateur DESCOURS de l'Isère réputé pour la qualité de son travail a été balayé...Neuwirth dans la Loire idem (il n'avait pas le soutien de sa formation) et de 2% pour leur localisation.
On peut être fier d'un sénateur qui a fait parler de lui lors de tel ou tel grand débat.....cela ne fait pas bouger fondamentalement, mais seulement à la marge, le comportement électoral des grands sénateurs.
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Messagede vudeloin » Mer 12 Jan 2011 11:01

les élections peuvent donner des résuiltats parfois fort différents des apparences;
Sans revenir en détail sur des exemples précis, j'ai souvenance d'élections sénatoriales en 2008 dans le Cantal, les Alpes de Haute Provence ou plus encore dans l'Aveyron où les votes transgressifs ont été plus importants.
Pour en revenir à l'Aisne, Daudigny a fait un score plus élevé de 10 % que le total possible des votes de gauche, un total comprenant des divers gauche qui n'ont pas opté pour les autres candidats du ticket.

je pourrais aussi parler de l'élection 2004 en Seine maritime, où le candidat PCF a fait autant de voix qu'en 1995, alors que le Havre était passé à droite...
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Messagede Zimmer » Mer 12 Jan 2011 11:43

vudeloin a écrit:je pourrais aussi parler de l'élection 2004 en Seine maritime, où le candidat PCF a fait autant de voix qu'en 1995, alors que le Havre était passé à droite...


La ville du Havre avait basculé à droite en juin 1995 et les élections sénatoriales avaient eu lieu en septembre de la même année. Le PCF n'avait donc pas forcément un plus grand nombre de grands électeurs havrais en 1995 qu'en 2004.
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede vudeloin » Mer 12 Jan 2011 12:40

Autant pour moi comme dit l’autre, tout simplement pour rappeler par la même occasion que le score de la liste PCF de 1995 en Seine Maritime était supérieur à celui attendu, se situant à 6 voix du nombre de suffrages obtenu en 1986, avec le Havre ( entre autres ) à gestion communiste.

Et le score de 2004 est resté très proche de celui de 1995, sous les mêmes conditions, guère améliorées de par des déperditions complémentaires ( Dieppe en 2001 perdue par le PCF et Rouen cédée aux centristes par le PS ).

Comme quoi, les électeurs peuvent varier dans des proportions parfois surprenantes.

Pour ce qui est des disparités entre suffrages escomptés et suffrages obtenus, on peut aussi prendre le cas de l’Aveyron en 2008.

La droite présente les pires candidats : Jacques Godfrain, ancien Ministre, ancien député, ancien maire de Millau, fraîchement battu aux municipales de 2008 et Jean Puech, présentant les mêmes caractéristiques plus celle d’avoir été PCG et d’avoir renoncé à son mandat sur le canton de Rignac, où il a été remplacé par Anne Marie Escoffier…

Le ticket de gauche a quelques qualités puisque se présente justement Anne Marie Escoffier, ancienne Préfète du département et Alain Fauconnier, le maire de Saint Affrique, au premier rang de l’action sur les services publics, en l’occurrence l’hôpital local.

D’après mes calculs, 70 votes ont bougé, transgressant les clivages présumés et conduisant à la déconfiture des deux candidats UMP.

Situation locale ? Ou tendance lourde reproduite à plusieurs reprises lors de ce renouvellement 2008 ?
Sans doute un peu des deux, et l’effet cumulatif est terrible, créant une dynamique électorale qui transcende les calculs d’apothicaire 

( je tiens à préciser que je n’ai rien contre les pharmaciens et les chimistes, mais que, bon la politique c’est plutôt de la physique, à mon avis…)

Nous verrons donc en 2011 si le cumul de la réforme des finances locales, de celle des collectivités territoriales, de celle du service postal, de celle des retraites et des inimitiés personnelles les plus diverses aura quelque effet sur le renouvellement du Sénat.
Ajoutons y une bonne louche de renouvellement des générations d’élus, de l’origine professionnelle comme du sexe, et le cocktail appelle toute notre attention.
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede chroniqueur central » Mar 19 Avr 2011 17:30

A la date du 12 janvier, l'analyse développée par Bertrand Salvat était parfaitement justifiée, le passage d'un scrutin proportionnel de liste à un scrutin uninominal étant le facteur clé dans un contexte de quasi égalité entre les deux camps, le léger avantage arithmétique de la gauche sur le papier étant compensé par le fait que les trois titulaires investis par elle sont tous élus de l'agglomération au sens géographique du terme.
Si l'on peut envisager que les grands électeurs urbains respecteront très largement à gauche comme à droite la discipline de parti, il est en effet à prévoir que la possibilité de panachage sera utilisée par de nombreux électeurs ruraux.
Au delà des arguments développés par Bertrand Salvat auxquels je souscris, notamment au sujet de MF. Beaufils et de P. Louault (ce dernier ayant en outre été apprécié de longue date dans son action à la tête de Loches Développement), il n'est par ailleurs pas impossible de penser que des voix personnelles sans étiquette voire divers droite puissent se porter sur JJ. Filleul dans les cantons ruraux de la 2ème circonscription (dont il a été député de 1995 à 2002) au titre de services rendus sans sectarisme à nombre de petites communes.
Quant à D. Leclerc, il a également été actif bien au delà de l'agglomération et pourrait lui aussi bénéficier de voix d'électeurs de petites communes, y compris dans le sud Touraine.
Ce dernier est en effet de tradition radicale socialiste pour le Lochois (cet héritage ayant été capté par M.Touraine, notamment aux législatives de 2007 sauf sur le canton de Loches stricto sensu du fait que son adversaire JJ. Descamps était le maire de la commune chef-lieu) et dans une moindre mesure pour le Chinonais (Y. Dauge y disposait d'un soutien allant largement au delà de la base électorale du PS).
Je ne crois par ailleurs pas que la position de rapporteur de la récente réforme des retraites puisse pénaliser D. Leclerc dans son électorat et plus généralement sur les territoires ruraux.
De fait, il est à mon sens difficile de pronostiquer qui de P. Louault ou de D. Leclerc arrivera en tête de la droite au premier tour (sauf si son troisième candidat était lui aussi issu de l'agglomération, ce qui constituerait un handicap pour le second)

MAIS

La question qui se pose depuis fin mars est celle de l'impact éventuel de la crise sérieuse ouverte à gauche par le troisième tour des élections cantonales.
Des proches de l'ancienne présidente C. Roiron se sont répandus ces dernières semaines dans différents médias, à commencer par la presse quotidienne régionale, contre ce qu'ils présentent à tort ou à raison (je ne prends pas position sur ce point) comme un coup de force de la fédération départementale du PS inspiré selon eux par le maire de Tours.
Cette fronde peut-elle se traduire par une candidature dissidente en septembre ?
Celle de C. Roiron elle-même serait un quasi-suicide politique alors qu'elle a tout intérêt à se réserver pour les législatives de l'an prochain dans l'espoir d'une vague rose pouvant suivre l'éventuelle élection du candidat socialiste à la prochaine élection présidentielle.
Celle d'un candidat divers gauche issu du nord ouest du département semble plus envisageable. C'est en effet dans la partie rurale de la 5ème circonscription que C. Roiron, pourtant élue d'un canton urbain, dispose paradoxalement des soutiens potentiels les plus nombreux au niveau du corps électoral sénatorial.
Une telle candidature de témoignage n'obtiendrait certainement qu'un résultat modeste mais dans un scrutin uninominal toujours difficile pour le maire d'une grande ville (cf F. Rebsamen en Côte d'Or en 2008) -alors que le scrutin de liste proportionnel est presque toujours au contraire un facteur de facilitation- il pourrait suffire qu'elle recueille une petite centaine de voix pour que les deux premiers candidats de droite (en principe les deux précédemment cités) virent en tête au premier tour, ce qui créerait une réelle incertitude pour le second.
Toutefois, le fait que J. Germain soit originaire de Bourgueil pourrait dans ce cas faciliter le report de voix pour faire barrage à la droite. L'enjeu national de l'élection pourrait également l'aider auprès de ces grands électeurs de gauche.
Il existe enfin une autre incertitude à droite car H. Novelli, élu du Chinonais et non du Lochois, pourrait être tenté d'abandonner l'AN pour le Sénat au vu des incertitudes pour 2012 dans une circonscription législative le plus souvent serrée.
Au final, je ne vois néanmoins aucun des deux camps réussir le grand chelem.
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede vudeloin » Mar 19 Avr 2011 18:18

Les sénatoriales en Indre et Loire sont aussi marquées par le résultat même des cantonales 2011, qui a conduit,pour ceux qui auraient oublié ce détail, à un renforcement de la majorité de gauche du conseil général
Il y a aujourd'hui 24 sièges sur 37 pour la majorité de gauche, soit 2 de plus et signe, tout de même, d'une désaffection certaine de l'électorat pour la droite...
D'ailleurs, pour peu que je me souvienne, et nonobstant la chicaya Roiron Touraine ( une liste Roiron au premier tour n'aurait comme effet que de provoquer un second tour, ce me semble ), les deux cantons tombés dans l'escarcelle de la gauche étaient ceux de Ligueil et de Montrésor, c'est à dire, tout de même, des cantons plutôt ruraux qu'urbains...
Et le fait que le canton de Bléré, où la droite a gagné aux municipales quelques positions ( c'est peu de le dire ) soit resté à gauche semble montrer que les choses ne sont pas si simples...
En tout cas, dossier à suivre pour septembre, puisque si Dominique Leclerc a joué un certain rôle dans l'activité sénatoriale ( rapporteur de lois importantes ), Marie France Beaufils, naturellement la candidate de gauche la plus exposée, est loin d'avoir démérité dans l'accomplissement de son mandat...
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Re: Les sénatoriales en Indre-et-Loire

Messagede chroniqueur central » Mar 19 Avr 2011 19:44

Je ne crois pas que le basculement des cantons de Montrésor et Ligueuil soit généralisable car résultant dans le premier cas du retrait du conseiller sortant centriste toujours réelu au premier tour depuis une trentaine d'années avec plus de 60% et dans le second d'un déplacement de voix infime depuis 2004.
De plus, le corps électoral sénatorial atténue les mouvements trop brusques.
Je n'ai pas parlé d'une liste de C. Roiron car nous sommes dans un scrutin uninominal.
Du fait de candidatures isolées à prévoir et du panachage, il est fort improbable qu'il y ait ne serait ce qu'un élu au premier tour.
Au delà des mérites réels des uns et des autres, le tempérament de la classe politique locale conduira très probablement à un partage 2/1 ou 1/2.
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