de SALVAT » Mar 22 Mar 2011 14:46
Jean-Marc BOYER, cher marquis,a toujours été un giscardien : l'immortel lui a mis le pied à l'étrier et Jean-Marc lui en a été d'une fidélité reconnaissante, notamment en 1997 où il était tout marri de constater que dans sa bonne commune de Laqueuille l'EX était arrivé second si mes souvenirs sont exacts, et ceci en dépit de ses efforts : seulement, il imaginait que la succession lui reviendrait naturellement : c'était oublier la conception patrimoniale de VGE sur "sa" circonscription. Du coup, il s'est présenté en dissidence contre Louis-Joachim, fils de... et fut devancé de très peu grâce à une candidature de diversion d'un autre giscardien (Dominique TURPIN) lui aussi en attente de gratitude giscardienne....3 giscardiens en concurrence cela faisait beaucoup. Jean-Marc BOYER est revenu à ses amours.
Son "madelinisme" de 2002 était plutôt le fait du Docteur Michel CANQUE, son suppléant, ancien notable de la giscardie,(candidat permanent à la mairie de Clermont depuis 1977, conseiller régional sous Giscard) qui cultivait d'autant plus les proclamations ultra libérales que sa mère a été, ici-bas, la représentante attitrée du PCF sur ROYAT.
Il y aurait un roman entier à écrire sur la vie politique dans le secteur depuis soixante ans, avec force anecdotes qui illustreraient,aux yeux des lecteurs, la petitesse du "leader charismatique" (sic) et des membres de sa Cour.
Sur le canton de la Tour d'Auvergne - et non la rue "Giscard de la Tour Fondue" sise à Clermont Sud-Ouest !- je partage ton observation mais tu remarqueras que la mesure de l'assistance aux réunions électorales n'a pas valeur de sondage....et un verre s'il te plaît !
Je crois savoir qu'il y a du nouveau de la part du PS au sujet des "gouttebéliens" depuis qu'il est apparu que tous les duels ont tourné à l'avantage de ces derniers. Comme l'avait dit Hollande, "ce sont les électeurs qui départageront" : il en a été pris acte..
Y a-t-il bien eu appel à voter au second tour pour le candidat de gauche arrivé en tête ?
Donc absence de représailles insidieuses (et à contre courant) comme évoquées par Philippe BOHELAY qui, c'était mon sentiment - je peux le livrer aujourd'hui - a été instrumentalisé contre Jean-Yves GOUTTEBEL, n'a reçu aucun appui manifeste de ceux qui l'ont poussé (à l'exception du député Alain NERI pendant une demi-heure sur le marché St Pierre) mais qui s'est pris au jeu, est allé un peu loin dans l'usage du vocabulaire et se trouve, aujourd'hui, défait, blessé et isolé. Je lui souhaite beaucoup de philosophie sur la "comédie humaine" : ce n''est pas lui, le vaincu...
Bertrand SALVAT